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Fil des billets

24novembre2019

Oskúrlafaktur Part V : The Revenant

Et alors que nul ne l'attendait plus… un billet sur l'Islande ! / And just when everybody had completely forgotten about it… a new installment of the Iceland serie!

Landscape of icebergs upon a lake
Jökulsárlón

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14décembre2018

Oskúrlafaktur Part IV : The Lakagígar Situation

Purple-tinted photograph of flowers in the black desert, Lakagígar
Lakagígar, Iceland with Canon AV-1 and Kodak Gold Ultra 400 ISO expired film #014, 30 july 2017

Il est très rare que je voyage sans tenir de journal de bord sur lequel je me repose ensuite pour tenir sur la durée une série de billets, et pourtant, c'est bien le cas de l'Islande, de sorte que faire ce post deux mois ou un an et demi après ne change pas grand chose à la teneur de mon récit. Mais il y a une journée, qui s'est étalée sur trois, qui fait exception, un petit carnet qui n'aura servi qu'à consigner cet unique épisode faute de temps pour continuer la suite, petite bulle temporelle qu'à l'instar de l'épisode post-Marvin du film Pulp Fiction, j'ai baptisé « The Lakagígar Situation ». Le tournant de juillet à août est depuis longtemps un pilier du calendrier, par ici. Ma foi, sur poupéegirl j'avais même une tenue pour ça. Cette année-là, le fameux 31 a commencé au milieu de la pampa islandaise, dans un bien-nommé refuge, par un coucher de soleil dont nous n'aurions jamais du être les témoins car à cette période de l'année il ne tombe qu'au milieu de la nuit.

Is it quite rare for me to travel abroad without keeping a diary I can rely upon later on when I'm writing a blog post serie. And yet, that did somehow happened with Iceland so it doesn't really matter whether I'm penning this two or sixteen months upon my return. However, there has been one very particular day, extending into the following two, which took me the remainder of our stay to relate in a tiny notebook leaving me no time for anything else really, a sort of a time bubble which I dubbed ‘The Lakagígar Situation’ after the Pulp Fiction movie post-Marvin sequence. The turning point between July and August has traditionally been an odd moment here, I even had a poupéegirl outfit for it, mind you. That year, the iconic 31th began in the icelandic bush, in a well-named refuge, under a setting sun we should never have witnessed as this time of the year it occurs in the middle of the night.

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09octobre2018

Oskúrlafaktur Part III : Bleu Bleu

Slightly magenta-tinted photograph of a traditional icelandic farmhouse with moss-covered rooftop, Keldur
Keldur, Iceland with Canon AV-1 and Kodak Gold Ultra 400 ISO expired film #008, 29 july 2017

Depuis peu, ma région actuelle goûte des températures dignes d'une canicule islandaise. C'est l'automne, quoi. Ce post sera gourmand en photographies, et pourtant, il ne couvre qu'une journée de notre circuit. C'est ça l'Islande !

It's been a mere week that my current area of residency has been under temperatures worthy of an icelandic heatwave. I mean, autumn has come. This post is packed to the brim with photos, yet it only covers but a day of our trip. That's the spirit, Iceland!

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12avril2018

Oskúrlafaktur Part II : Hekla

Purple-tinted photograph of the summit of the volcano with patches of snow, Hekla volcano
Ca va trop loin ces filtres Instagram / Those Instagram filters have to stop, Hekla volcano, Iceland with Canon AV-1 and Kodak Gold Ultra 400 ISO expired film #004, 28 july 2017

J'adore ce (court) passage dans mon film argentique lorsque les tonalités s'affirment et me livrent des paysages dignes des meilleurs sets de films fantastiques du début des années 80, avant de basculer dans le monochrome bleu Klein un peu trop prononcé à mon goût. Je reprends donc le fil de mes billets photos car tout de même il est totalement indécent de retenir en otage des photos de l'Islande lorsque l'on en a. Comme souvent, l'histoire s'arrête sur un volcan, l'un des plus connus du pays (ce qui n'avait pas l'air de déplacer les foules puisque nous avons dû croiser 2 ou 3 groupes à tout casser). Si nous avions « enchaîné » les sites (et sources d'eau chaude ;)) dans le Cercle d'Or au sein d'une même journée, pour Hekla nous prîmes notre temps, à l'instar des paysages qui s'étendaient inlassablement en déserts de sable noir. Hekla nous fit en outre la grâce de ne pas érupter sur notre passage, ce qui est toujours agréable de la part d'un volcan semi-prévisible qui a largement dépassé de plusieurs années la date estimée de son prochain chaos. Autre geste prévoyant et non des moindres, ces petites névés gardées bien au chaud jusqu'en juillet au cas où j'aurais voulu photographier en noir & blanc (tels les moutons islandais).

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