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14juillet2017

Tous mes béliers noirs

Mon blog se meurt quand je n’y poste pas des dessins. J’ai toujours eu du mal à l’utiliser pour autre chose et avoir fourni l’url à des gens très variés, n’aide pas à y déverser sa pensée, quand bien même les retours écrits sont pratiquement inexistants et que cette même audience que je crains ne semble pas au rendez-vous si j’en crois mes statistiques — que j’ai mises en place très tardivement, jusqu’à ce que l’absence de réaction ne suscite trop de questions en somme, ayant longtemps voulu préserver l’anonymat de mes lecteurs et leur éviter d’être jetés en appât au géant du net Google qui en sait déjà trop sur eux. Il faut dire que depuis que je tiens ce journal les lignes entre les lignes et les présences invisibles font intégralement partie du jeu et je n’étais pas intéressée par le fait de percer le truc derrière la magie. Encore maintenant, je ne scrute mes statistiques que pour savoir quelles personnes que je connais bien sur un panel qui tient sur les doigts d’une main, a lu mes billets sans commenter, surtout quand je laisse des petits messages au jus de citron. Je ne sais pas comment faire pour raviver la flamme des échanges sur ce blog (sur les blogs, d'ailleurs). Je ne peux pas lutter contre le déplacement de l’intérêt du « public », y compris celui de la première heure, des espaces personnels vers les espaces personnalisés depuis une interface commune. Je ne sais même pas ce que la plupart des gens pensent de mon site de dessin, la coquille, le contenant. Est-ce que le scroll pour accéder aux dessins, voire même le clic pour aller voir au delà des 9 derniers ne décontenance personne ? Allez-vous voir les nouveaux herbiers alors même que la vignette qui les représente n'apparaît plus sur la page d’accueil depuis longtemps car l'ordre des vignettes ne tient compte que du premier herbier de 2014 ? Est-ce que mon pari risqué d’une palette peu contrastée passe quand même ou est-ce un échec cuisant ? Quand j’avais encore un ordi fixe, mon écran est resté mal calibré des années et j’ai eu des grosses surprises dans les plages sombres en allant voir mes illustrations depuis d’autres postes. PERSONNE ne me l’avait dit.

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14février2014

Pourquoi j'ai eu envie de me jeter du haut d'un pont-jarretelle

J'avais fixé à aujourd'hui ma deadline pour le site de mon ami François Amoretti, ou le mien. C'est pas tout à fait ça, car j'ai décidé de travailler dans la foulée sur la galerie du site au lieu de finaliser les crédits, d'intercaler des projets persos, et d'y revenir plus tard, comme je le voulais. De toutes façons il reste et restera toujours des tas et des tas de broutilles (bien reloues genre cleaner le code), ça ne s'arrête jamais. Sans parler du contenu, sur lequel François n'est pas encore intervenu (les textes…). Mais le site qui est en ligne à l'heure actuelle, est déjà suffisant. Le blog marche, on a feinté Blogger pour que ses abonnés continuent de recevoir ses mises à jour (je le ferais s'inscrire sur Bloglovin plus tard) et les billets sont tous redirigés, sauf le dernier posté en décembre car j'avais déjà migré le contenu sur ma base de données, contenu que j'avais surtout retouché post par post pendant environ 3 jours d'affilée fin novembre (encore une deadline partiellement respectée : à l'occasion de mon anniversaire).

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12avril2011

De loin

Ca a toujours été comme ça aussi loin que je me souvienne, pour tout plein de choses, les vêtements, la musique, l'animation. messalyn, qui frissonne toujours d'entendre son pseudo irl parce qu'elle ne l'envisage pas du tout comme un surnom mais des voyelles qui vont bien ensemble, comme dans d'autres pseudos que j'aime bien même si je les ai remplacés par des prénoms, messalyn donc qui digresse et qui ne devrait pas parler d'elle à la troisième personne, aime regarder les choses de loin et s'intéresse tout autant aux faits qu'aux fans. C'est une vampire, elle ne veut que la crème de la crème alors elle prend ce qu'on lui présente (ou qu'elle va traquer) comme tel. Les musiques sont les gens de qui je les ai héritées, les vêtements sont des styles illégitimement kidnappés, la japanim est un congglomérat de merdes rondes (trop de courbes depuis les 2000s ! Où est l'imperfection du tome 1, c'est si lisse que mon regard glisse dessus à chaque fois que j'essaie à Gibert Vieux) dont de valeureux mineurs extraient ou ont extrait il y a longtemps la seule essence qui en valait la peine, mineurs que je plains tant d'essayer d'entretenir leur passion dans tout ce qui a l'air "potable" mais jamais nouveau tandis que je peux encore découvrir adulte tous leurs rêves de gamins...

Longue intro pour dire que voir des gens rencontrer leur idole, tandis que je me paye le luxe de les "découvrir" en live, me fait comme toujours me sentir aussi out-of-place qu'élitiste, en plus d'être émue par leurs émotions.

Et merci à tous ceux qui m'ont jadis fait connaître des trucs, et à tous ceux à qui ne le savent pas mais ont tellement raison sur certaines de leurs passions.

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