messalyn - Mot-clé - OUIsdom - CommentairesLe Val de Belyer2022-11-06T20:44:24+00:00urn:md5:a8bb75de6bd06e1519206c7bc4ace8a7DotclearTous mes béliers noirs - messalynurn:md5:11e0a1e7cf76d2f6b9106eb6131a46f02018-02-17T17:24:21+01:002018-02-17T17:27:11+01:00messalyn<p>@<a href="https://www.messalyn.fr/post/tous-mes-beliers-noirs#c1825" rel="ugc nofollow">Kirk</a> : Tout d’abord, je m’excuse de cette réponse tardive, ça fait une petite quinzaine que je suis embourbée dans des petites illusts qui n’auraient pas du excéder 2 jours chacunes, même l’accès au clavier était plutot compromis par tout mon matos étalé devant mais là c’est bon.</p>
<p>Merci de ton retour, dans tous les sens du terme d’ailleurs ! C’est vrai qu’en y repensant, même si les sites de nos jours sont très souvent construits en « mobile-first », il y a tout un tas d’obstacles contre lequel on ne peut rien pour les rendre moins pratiques : de nombreuses applications supplantent les sites et donc diminuent constamment l’usage du navigateur et fatalement de la flânerie qui pourrait être effectuée dessus (la tristesse de la mort des bookmarks aussi), d’autres encore (ou les mêmes, souvent) font tout pour centraliser les contenus sur elles-mêmes en bridant à mort les liens extérieurs… J’ai l’impression qu’on me pousse dans mes derniers retranchements pour évoluer là-dedans sans devoir trop me salir les mains avec des pratiques qui ne me conviennent pas, y compris d’un point de vue pratique (qui eût cru que les smartphones ne me simplifieraient pas la vie). Instagram, même propriété de Truc, c’est mon compromis actuel. Et une page pro au nom de mon collectif Four Horsemen, même si je ne m’en occupe pas moi-même et qu’elle est actuellement délaissée (et ça c’est clairement un problème auquel je compte m’attaquer). Je note au passage que je vais devoir faire asap un contrôle technique de mon site, d’autant que ça fait longtemps que je veux refaire la navigation.</p>
<p>Quant à son contenu, je n’ai pas fait de grosse illust figurative depuis bien longtemps et cela commence à me peser. Je suis dans une phase de croquis pour y remédier. J’ai beaucoup d’herbiers ou autres études doc en préparation aussi, mais hors de question de m’enfermer dans ça non plus (et pourtant, ça serait une solution de facilité). En tout cas même si je fais « mal » ma promo, au moins je reste attentive à ce qui se fait et ce qui se développe donc je devrais quand même échapper au Néant à terme (en vrai non, but then again who does).</p>Tous mes béliers noirs - Kirkurn:md5:1affb471d1b768952a45d2ff7975a28b2018-02-11T17:42:49+01:002018-02-11T17:42:49+01:00Kirk<p>Oui, donc, je passe quelques fois dans l'année sur le blog pour voir s'il y a de nouvelles illustrations, par contre je ne vais généralement pas sur le site. Il y a par exemple le fait que la page d'accueil ne s'affiche pas très bien (surement dû à mon navigateur que chrome ne veut plus mettre à jour), l'ergonomie globale rustique, l'esthétique globale et je suis plus intéressé par les illustrations que les herbiers. C'est vrai qu'un "site web perso" semble archaïque de nos jours, facebook n'est plus le "copain d'avant" depuis bien longtemps et est un espace principalement publicitaire prisé des artistes et petits commerces, donc en soit ce serait une bonne chose. L'avantage du site web est qu'il peut être une oeuvre d'art a part entière, un musée où il est plaisant et dépaysant de se promener, mais dans la pratique c'est rarement construit comme ça, et puis c'est moins pratique avec les smartphones. Ce n'est pas non plus un lieu d'échange mais il n'y en a plus vraiment, vu que les forums ont quasi-disparu et que facebook a beaucoup inhibé les discussions en imposant les posts qu'il veut afficher où et quand, selon son algorithme qui n'a pas grande logique pour un humain, ainsi qu'en limitant les pseudos.<br />
Internet a énormément changé et il faut s'y adapter j'imagine, surtout pour communiquer, l'avantage et que c'est clairement devenu un énorme supermarché et les moyens de paiements y sont de plus en plus simples et faciles, donc voilà, je recommande quand même une page pro sur facebook, avec publications régulières! Donc voilà c'est un court avis décousu et tardif mais euh... ui.</p>Tous mes béliers noirs - messalynurn:md5:98eea332c1b011a8d0b54b14805483412017-08-16T16:24:46+02:002017-08-16T15:32:18+02:00messalyn<p>@<a href="https://www.messalyn.fr/index.php?post/2017/07/14/Tous-mes-b%C3%A9liers-noirs#c1819" rel="ugc nofollow">Hana~Rebecca</a> : Je ne comptais pas du tout faire quoi que ce soit en rapport avec le web pendant que j'étais à l'étranger, mais heureusement que je me suis rappelé d'un coup que j'avais oublié de modifier la durée qui conditionne la mise au rebut définitive des spams, sans quoi ton commentaire finissait englouti par le Néant en 3 jours à peine ! Cela m'a fichu la frousse que cela soit arrivé à d'autres avant que je ne change ce délai à 20 jours. Il faut que je me trouve des captchas moins tarabiscotés. Soluce : something stupid. Soluce 2 : WHAT.</p>
<p>Bah, le but de ce genre de billet ne se trouve pas dans la résolution d'un épineux problème, sinon de coucher sur papier des réflexions quand enfin, après une longue attente, elles émergent de l'abstraction pour enfin se parer de mots humains qui les rendent un peu plus limpides. (Ce n'est pourtant qu'un premier jet, mais toujours mieux que la soupe primitive de concepts (ou les concerts de soupirs) que ça a été des mois durant).</p>
<p>Si l'Ère est à l'image, heureusement un frein subsiste. C'est fastidieux de composer une image ou de l'aller chercher, quant aux smileys ils sont petits et ambigüs donc peut-être pas éternels. Et comme je le dis souvent, certains manquent à l'appel, et trouver un substitut rejoint mon premier point. Après la lie du langage qu'était l'écriture sms, la mode est aux "smileys" (neutres) qui remplacent les mots et pas seulement chez les plus jeunes. Ah, on ne s'ennuie jamais ! Rédaction : Aujourd'hui j'étais un peu au moment de monter dans le et mon m'a dit de lâcher. Ici c'est vraiment il n'y a pas de mots !!! les !!! Je vous</p>
<p>Je te rejoins sur la langue française, je trouve cela dommage pour ceux qui y renoncent ! D'ailleurs la plupart des sites que je gère sont bien plus traduits qu'il n'y paraît en coulisses, mais comme déployer un vrai site multilingue représente énormément de taf, ces traductions (françaises, sic) restent inutilisées pour le moment. Néanmoins je me frotte à cette problématique sur mon site en cours, ouvrant peut-être la brèche pour remanier les autres ?</p>
<p>Je n'ai pas l'audience qui suit, mais utiliser Patreon selon mes standards du mécénat m'a plus d'une fois effleuré l'esprit, genre si vous versez tant, vous n'aurez rien de plus, bravo, vous êtes altruiste.</p>Tous mes béliers noirs - Hana~Rebeccaurn:md5:d2a7e143156c1c798fa80ac3bdb8d4e02017-08-05T13:20:36+02:002017-08-05T12:20:36+02:00Hana~Rebecca<p>Il est évident que la façon d'utiliser Internet a complètement changé en une décennie, et que de ce point de vue-là toi et moi faisons déjà figure de vieilles ringardes. Internet était au début une sorte d'encyclopédie de niche, il fallait apprendre à chercher dessus, connaître les mots clefs, savoir parfois se débrouiller dans des langues qu'on maîtrisait à peine (code compris) pour trouver l'information tant voulue. J'y vois quelque chose d'un peu romantisé par cet quête adolescente du graal informatif, une information sur un courant vestimentaire, au hasard, traduite tant bien que mal... Et, mine de rien, c'est formateur : parfois au boulot je suis la première ou la seule à trouver une info dont quelqu'un a besoin, justement grâce à ces années passées à retourner les moteurs de recherche de fond en comble pour trouver la pépite.<br />
Aujourd'hui, à de rares exceptions près, ce n'est plus le cas. Il y a les flux pour ne pas avoir à faire l'action de s'informer (et autres newsletters), les boutons pouce de couleur pour ne pas avoir à prendre le temps de commenter, je ne parle même pas des conversations qui se veulent polémiques sur FB à coups d'emojis vomi qui tuent d'emblée toute prise de position et tout débat. Clairement, l'ère du temps est principalement visuelle. Aesthetics for the win. Un blog, surtout avec du contenu, il faut le lire, c'est long. Commenter, bof. Sur Instagram, au moins, tu as les emojis qui te soulagent d'un long discours. Et puis, en plus des longues lignes de texte, il y a le français, qui est rejeté en masse par leurs locuteurs d'origine (c'est un peu mon cheval de bataille, mon obsession, mais oui, écrire en français ce n'est pas bankable).</p>
<p>Bref, je me pose les mêmes questions que toi : maintenant que les modes d'utilisation d'Internet ont évolué vers une simplification croissante des échanges, banalisant par là l'image et donc le travail d'illustrateur (amplifiant la visibilité des escrocs)(et je m'arrête à l'image parce que parler de textes me déprime complètement), comment s'adapter, jusqu'où se plier à un système qui ne nous paraît pas forcément attrayant, voire pire, où l'on a l'impression de se corrompre ? Comme toi, j'admire ceux qui ont la force de rester de marbre face à tout ça, de se passer de ce qu'ils méprisent. En même temps, c'est vrai qu'Instagram m'a permis aussi de belles découvert ; il y a donc un juste milieu qui doit exister. Simplement, comme tu dis, j'ai l'impression que pour amplifier la visibilité, il faut augmenter la productivité, mot qui me glace les sangs pour que tout ce qui touche au domaine artistique. Il faut rendre des comptes, ce qui étouffe tout travail minutieux. C'est ce qui me rend patreon & co plutôt antipathique : la nécessité du contenu. Et moi qui continue de peaufiner mon premier roman depuis bientôt 9 ans, alors quoi : continuer à le mettre de côté pour des bricoles qui m'apporteraient de la visibilité ? Alléchante perspective.</p>
<p>Bref², pas de réponse véritable, plutôt un soupir qui va dans le sens du tien sur des questions que je me pose aussi, et auxquelles je ne sais toujours pas comment me placer.</p>