messalyn - LitchetcheurLe Val de Belyer2022-11-06T20:44:24+00:00urn:md5:a8bb75de6bd06e1519206c7bc4ace8a7DotclearTout ce qui brilleurn:md5:bf4f9b29345e670ee85ae5e355524e302017-04-14T04:12:00+02:002020-07-16T15:52:41+02:00messalynLitchetcheurBarnes and Noble LeatherboundBeaux LivresBloomsburyBook in BarCharlotte Brontëcover designF. Scott FitzgeraldFrançois AmorettiGustave FlaubertHarry PotterJ. K. RowlingJane EyreJean de BonnotLéon TolstoïMichel FaberNathaniel HawthornePenguin ClassicsPhilip PullmanRansom Riggs<p><em><a href="https://www.messalyn.fr/post/tout-ce-qui-brille#anchor-525-1">(english below)</a></em></p>
<p>Lecteur lecteur, aujourd'hui tu es convié à un post d'appréciation de bouquin. Nous allons nous pencher sur une lubie qui a commencé un beau jour à la fin du mois d'août 2013, lorsque je plaçais une commande sur <a href="https://www.bookdepository.com" hreflang="en" title="The Book Depository">Book Depository</a>, première d'un historique pratiquement intégralement constitué de couvertures chatoyantes et snobinardes nonobstant un livre pour offrir et une bd anglophone. Aux côtés d'un <cite>Emma</cite> brodé (meilleure idée pour une couverture de livre, collection hélas trop restreinte), et d'un <cite>Wuthering Heights</cite> qui fût également le premier livre pour lequel je dus trancher la mort dans l'âme entre plusieurs versions très attirantes, il y avait <cite>The Great Gatsby</cite> par F. Scott Fitzgerald. Puisque ma dernière commande chez eux le mois dernier comprenait un autre Fitzgerald de la même collection, <cite>The Beautiful and Damned</cite> qui trouva particulièrement résonnance avec mon aversion pour l'idée d'une carrière qui trahirait mes réelles qualifications pour de l'argent, le moment m'a paru opportun de se pencher sur ce sous-courant du livre de bobo développé dès le premier jour :</p> <h2>***LE LIVRE QUI BRILLE***</h2>
<p>Cette soudaine mise en pratique de ma passion pour les beaux livres a changé mes habitudes, et je n'ai plus jamais assouvi la moindre envie de lecture dans un poche au rabais. Je plaisante sur son côté superficiel, mais la couverture et l'illustration de livres font partie de mes métiers de rêve donc m'approvisionner auprès de ceux qui en font grand cas me parait extrêmement logique. De plus je pense que l'être humain adore les contraintes et les limites quand il veut s'atteler à quelque chose, parfois plus que lorsqu'il a carte blanche. Je n'ai à ce jour pas trop rencontré d'impasse littéraire car, côté anglophone en tout cas, la liste des écrits que j'ai l'intention de me procurer et qui existent dans une version sublimée reste plus longue que ma vitesse de lecture et mon budget. La plateforme Book Depository m'a également plus d'une fois permis de m'en sortir avec des réductions intéressantes et beaucoup de ces livres ne m'ont pas coûté plus cher qu'une édition grand format française moche ! Et puisqu'il en est question, un métal en vaut bien un autre, j'avais de l'argent, je repartis avec du cuivre.</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/f-scott-fitzgerald-gatsby-beautiful-damned.jpg" title="The Great Gatsby and The Beautiful and Damned by F. Scott Fitzgerald"><img alt="The Great Gatsby and The Beautiful and Damned by F. Scott Fitzgerald" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.f-scott-fitzgerald-gatsby-beautiful-damned_l.jpg" title="Front views of The Great Gatsby and The Beautiful and Damned by F. Scott Fitzgerald, published by Penguin Classics, cover design by Coralie Bickford-Smith" /></a>
<figcaption><cite>The Great Gatsby</cite> et <cite>The Beautiful and Damned</cite> <em>de</em> F. Scott Fitzgerald, publiés par Penguin Classics, design de couverture par <a href="http://cb-smith.com/" hreflang="en" title="Coralie Bickford-Smith">Coralie Bickford-Smith</a></figcaption>
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<p>En novembre de la même année, la brillïte me refrappa sans prévenir. L'heure était à l'indulgence gothique et donc aux Brontë, avec ce magnifique volume relié cuir de <cite>Jane Eyre</cite> que je devais <a class="ref-post" href="https://www.messalyn.fr/post/herbier-lunaire">immortaliser un jour dans un de mes herbiers</a> sur moins de 3 cm de hauteur. Comme faire des photos chez moi est très compliqué en raison de la luminosité, j'ai trimballé mes quelques kilos de bouquins dans tout Aix et le hasard a fait que j'ai trouvé la porte d'un ancien collège de jeunes filles pour poser la bête :</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/charlotte-bronte-jane-eyre-front.jpg" title="Jane Eyre by Charlotte Brontë"><img alt="Jane Eyre by Charlotte Brontë" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.charlotte-bronte-jane-eyre-front_l.jpg" title="Front view of Jane Eyre by Charlotte Brontë, published in Barnes and Noble Leatherbound Classics collection, cover design by Jo Obarowski" /></a> <a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/charlotte-bronte-jane-eyre-back.jpg" title="Jane Eyre by Charlotte Brontë"><img alt="Jane Eyre by Charlotte Brontë" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.charlotte-bronte-jane-eyre-back_l.jpg" title="Back view of Jane Eyre by Charlotte Brontë, published in Barnes and Noble Leatherbound Classics collection, cover design by Jessica Hische" /></a>
<figcaption><cite>Jane Eyre</cite> <em>de</em> Charlotte Brontë, publié dans la collection Leatherbound Classics de Barnes and Noble, design de couverture par <a href="http://jessicahische.is/" hreflang="en" title="Jessica Hische">Jessica Hische</a></figcaption>
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<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/college-de-jeunes-filles-aix-en-provence.jpg" title="Collège de Jeunes Filles fronton à Aix-en-Provence"><img alt="Collège de Jeunes Filles fronton à Aix-en-Provence" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.college-de-jeunes-filles-aix-en-provence_l.jpg" title="Collège de Jeunes Filles fronton à Aix-en-Provence" /></a>
<figcaption>Fronton d'un Collège de Jeunes Filles à Aix-en-Provence</figcaption>
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<p>Il ne sera dit que cette liste ne comportera que des œuvres classiques et des achats en ligne ! Et qui de mieux que <a href="http://www.philip-pullman.com/" hreflang="en" title="writer Philip Pullman">Philip Pullman</a> dont je suis très, très fan, like <em>Potter go home</em>, pour continuer dans l'argenture, avec ce <cite>Four Tales</cite> qui scintillait sur une étagère de ma librairie aixoise préférée, le Book in Bar. Le bouquin en lui-même ne m'a pas déçue, se voulant accessible à de nombreux âges et Pullman y faisant exactement ce que j'attends de tout auteur actuel qui veut travailler sur le Conte : faire SON SIEN. Enfin la plupart du temps, car l'auteur a tout de même relié son travail à la tradition au détour de l'une des histoires. L'objet a été doté au berceau de sympathiques illustrations signées <a href="http://peterbaileyillustrations.blogspot.com/" hreflang="en" title="illustrator Peter Bailey">Peter Bailey</a>, un peu lâchées comme dans mes souvenirs de l'idyllique alliance entre <a href="https://www.roalddahl.com/" hreflang="en" title="writer Roald Dahl">Roald Dahl</a> et <a href="http://www.quentinblake.com/" hreflang="en" title="illustrator Quentin Blake">Quentin Blake</a>. De fait Pullman a toujours été illustrativement gâté. Je considère les couvertures de la trilogie fétiche<sup>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/tout-ce-qui-brille#pnote-525-1" id="rev-pnote-525-1">1</a>]</sup> comme une de mes inspirations officielles, et les petits livres compagnons<sup>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/tout-ce-qui-brille#pnote-525-2" id="rev-pnote-525-2">2</a>]</sup> de celle-ci avaient de superbes gravures sur bois histoire d'en remettre une couche, parfaitement raccord d'ailleurs avec les petites iconographies de la main de Pullman lui-même qui ouvraient les chapitres de son chef-d'œuvre.</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/philip-pullman-four-tales.jpg" title="Four Tales by Philip Pullman"><img alt="Four Tales by Philip Pullman" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.philip-pullman-four-tales_l.jpg" title="Front view of Four Tales by Philip Pullman, published by Random House Childrens Books in 2010, illustrations by Peter Bailey" /></a>
<figcaption><cite>Four Tales</cite> <em>de</em> Philip Pullman, publié par Random House Childrens Books en 2010, illustrations de Peter Bailey</figcaption>
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<p>Le mot magique « Philip Pullman » fonctionne également très bien sur les jaquettes de livres. En 2015 toujours au Book in Bar, je l'aperçus signant un court éloge au dos de ce qui constituait déjà un superbe effet de lumière à elle toute seule, une édition hardcover de <cite>The Book of Strange New Things</cite> de <a href="http://www.michelfaber.com/" hreflang="en" title="writer Michel Faber">Michel Faber</a>. Le Shiny Things en question est un livre de science-fiction, mais sans le côté futuriste. On s'intéresse aux interactions entre une équipe de scientifiques humains en mission d'exploration sur une planète lointaine, et les autochtones qu'ils y ont découvert. Le personnage principal est un missionnaire et l'originalité de l'histoire tient à l'intérêt manifesté par les locaux, une race d'un premier degré déroutant, à la religion des nouveaux, qu'ils ne peuvent que voir sous son meilleur jour à autant d'années lumière de la Terre et de son histoire. Ainsi, ils semblent très demandeurs de leur part du Miracle : la vie après la mort. En plus de cet œil neuf sur une croyance terrienne, le livre explore aussi la notion de distance au travers des communications entre le pasteur et sa femme, étayées dans le temps, onéreuses et donc réfléchies, mais aussi seul lien qu'il leur reste pour les quelques années de séparation physique auxquelles ils se sont soumis. D'autant que sur Terre, les crises s'enchaînent… À noter que des déclinaisons graphiques tout aussi jolies ont été tirées de cette couverture pour d'autres éditions.</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/1901-door-aix-en-provence.jpg" title="Porte bleu clair avec fronton Art Déco blanc sur un mur jaune"><img alt="Porte bleu clair avec fronton Art Déco blanc sur un mur jaune" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.1901-door-aix-en-provence_l.jpg" title="Porte bleu clair avec fronton Art Déco blanc sur un mur jaune, datée de 1901, rue Sallier, à Aix-en-Provence" /></a> <a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/michel-faber-book-of-strange-new-things.jpg" title="The Book Of Strange New Things by Michel Faber"><img alt="The Book Of Strange New Things" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.michel-faber-book-of-strange-new-things_l.jpg" title="Front view of The Book Of Strange New Things by Michel Faber, published by Canongate in 2015, cover design by Yehrin Tong" /></a>
<figcaption>Première photo : Porte bleu clair avec fronton Art Déco blanc sur un mur jaune, datée de 1901, rue Sallier, à Aix-en-Provence. Deuxième photo : <cite>The Book Of Strange New Things</cite> <em>de</em> Michel Faber, publié par Canongate en 2015, design de couverture par <a href="http://www.yehrintong.com/" hreflang="en" title="designer Yehrin Tong">Yehrin Tong</a></figcaption>
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<p>Ma collection allait bon train quand François Amoretti dessina <cite>Les Destructeurs</cite> entre 2014 et 2015. Des Coralie Bickford-Smith toilés et mon Jane Eyre furent mis sur le tapis comme pistes de réflexion pour la couverture, en plus des Jean de Bonnot que François comptait déjà dans sa propre bibliothèque. Au gré des promesses de la fab, la malheureuse couverture des Destructeurs subit de nombreux remaniements, jusqu'à finir sur un faux-cuir avec des dorures au fer à chaud — le livre ayant été financé par une levée de fonds sur une plateforme dédiée, il aurait été malvenu envers ses éventuels contributeurs végétaliens de leur annoncer du cuir <em>après</em> avoir collecté leurs sous n'est-ce-pas ? C'est la seule BD de ce post, mais croyez-moi, entre le propos et l'obstination à en faire un bel objet, elle y a toute sa place. La fierté des IV Horsemen !</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/francois-amoretti-destructeurs.jpg" title="Les Destructeurs by François Amoretti"><img alt="Les Destructeurs by François Amoretti" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.francois-amoretti-destructeurs_l.jpg" title="Les Destructeurs by François Amoretti, published by Collectif IV Horsemen in 2015" /></a>
<figcaption><cite>Les Destructeurs</cite> <em>de</em> François Amoretti, publié par le Collectif IV Horsemen en 2015</figcaption>
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<p><cite>Tales of the Peculiar</cite> : Encore une fois, le syndrôme de la <em>gaza ladra</em> se produisit alors que j'étais initalement au Book in Bar dans l'espoir qu'ils aient <cite>Ghost World</cite> en rayon. Non seulement ce n'était pas le cas, mais ils n'avaient plus non plus de Penguin Classics toilés qui m'intéressaient ou que je n'avais pas déjà, donc les sous que je comptais y dépenser étaient en quelque sorte libres. Et ce livre brillait. Brillait. BRILLAIT. Je ne connaissais pas l'univers des Particuliers au moment de l'achat de ce livre, mais je l'avais noté dans un coin de mon inconscient comme étant potentiellement dans mes cordes car je savais qu'il avait fait l'objet d'un film avec Eva Green l'an passé, <cite>Miss Peregrine et les enfants particuliers</cite> dont j'avais souvent croisé les images promotionnelles. Cet ouvrage est aussi beau dedans que dehors ! L'ensemble constitue un recueil de contes relativement courts à chaque fois illustrés par de superbes gravures (bois ? lino ?), un de mes points faibles dans l'édition comme dans les deux petits livres de Pullman que je mentionnais tout à l'heure. L'ensemble est éclectique afin de retranscrire l'esprit d'une compilation de contes des quatres coins du monde, puisqu'à la manière de la série <cite>Harry Potter</cite> les Particuliers s'appuient sur une surcouche fantastique à notre monde à nous. Bonus : il semblerait qu'une traduction française existe avec exactement la même couverture toilée et ses dorures.</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/ransom-riggs-tales-of-the-peculiar.jpg" title="Tales of the Peculiar by Ransom Riggs"><img alt="Tales of the Peculiar by Ransom Riggs" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.ransom-riggs-tales-of-the-peculiar_l.jpg" title="Front view of Tales of the Peculiar by Ransom Riggs, published by Penguin Books in 2016, illustrations by Andrew Davidson" /></a>
<figcaption><cite>Tales of the Peculiar</cite> <em>de</em> <a href="http://www.ransomriggs.com/" hreflang="en" title="writer Ransom Riggs">Ransom Riggs</a>, publié par Penguin Books en 2016, illustrations de <a href="http://andrewdavidsonillustration.com/" hreflang="en" title="illustrator Andrew Davidson">Andrew Davidson</a></figcaption>
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<p>Si vous me demandez devant la machine à café, « Selon vous, qu'est-ce que la désillusion, vous avez deux heures », je vous répondrais sans hésiter, c'est cette personne qui prône le muselage de son porte-monnaie le temps d'écouler sa pile de livres non-lus mais qui voudrait nous faire croire que les belles reliures fleurissent spontanément dans les rues au pied des cathédrales. Allons.</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/nathaniel-hawthorne-house-of-the-seven-gables.jpg" title="Box full of free books including a copy of The House of the Seven Gables by Nathaniel Hawthorne"><img alt="Box full of free books including a copy of The House of the Seven Gables by Nathaniel Hawthorne" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.nathaniel-hawthorne-house-of-the-seven-gables_l.jpg" title="Box full of free books including a copy of The House of the Seven Gables by Nathaniel Hawthorne, published by Folio Society, illustrations by Francis Mosley" /></a>
<figcaption>Un Folio Society dans un carton « Servez vous ». Vous croyez que cela arrive ? Vraiment ?</figcaption>
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<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/abandoned-books-on-a-bench.jpg" title="Dreamy picture of abandoned books on a bench"><img alt="Dreamy picture of abandoned books on a bench" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.abandoned-books-on-a-bench_l.jpg" title="Dreamy picture of abandoned books on a bench" /></a>
<figcaption>« I really like the idea of letting books behind us, [for] someone to find it randomly; it's like going on an unexpected journey. » C'est cela oui…</figcaption>
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<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/tolstoi-guerre-et-paix.jpg" title="Set of two books for Guerre et Paix (War and Peace) by Léon Tolstoï"><img alt="Set of two books for Guerre et Paix (War and Peace) by Léon Tolstoï" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.tolstoi-guerre-et-paix_l.jpg" title="Set of two books for Guerre et Paix (War and Peace) by Léon Tolstoï, published by Jean de Bonnot in 1984, with illustrations from the era of the author" /></a>
<figcaption>Ensemble des deux tomes de <cite>Guerre et Paix</cite> <em>de</em> Léon Tolstoï, publié par Jean de Bonnot en 1984, avec des gravures de l'époque de l'auteur <em>à chaque page</em></figcaption>
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<p>Le craquage sur <cite>The House of the Seven Gables</cite> <em>de</em> Nathaniel Hawthorne aux éditions Folio Society a eu lieu un jour où je planifiais mon prochain passage à Londres et en concluait tristement que leur librairie n'allait pas pouvoir rentrer dans mon emploi du temps. Or je bave sur ce livre depuis un moment, adorant tout particulièrement la façon dont l'illustration est répartie entre la 1e et la dernière de couv, et surtout la tranche. J'avais mal interprété <a href="http://www.foliosociety.com/book/H7G/house-of-seven-gables" hreflang="en" title="The House of The Seven Gables, Folio Society">les packshots sur leur site</a> en revanche, car je croyais le livre or et noir, alors qu'en réalité il est jaune et noir, seuls les textes sont en dorure. Je ne l'ai pas encore lu car je suis présentement sur un autre livre du même auteur, <cite>The Scarlet Letter</cite> que j'ai repoussé longtemps faute de me décider sur une édition satisfaisante. C'est que je n'aime pas la version illustrée par Ruben Toledo, même si sa patte l'avait emporté lors de mon hésitation pour Wuthering Heights. Je me suis rabattue sur quelque chose d'un tant soit peu graphique, mais sans « waouh ». Dans ma lancée Nouvelle Angleterre, je suis actuellement en train d'étudier (pour plus tard, achetez-moi des tirages) qui d'Easton Press ou de Folio Society aura mon suffrage quand je me procurerais <cite>The Last of the Mohicans</cite>.</p>
<p>Quant à <cite>Guerre et Paix</cite>, idée glânée auprès de l'amie Rebecca, c'est chez Jean de Bonnot que je trouvais mon bonheur, ou plutôt sur Le Bon Coin car ils n'éditent plus ce Tolstoï actuellement. Ne pouvant pas lire ce livre dans sa version originale russe, la question de la traduction resta insoluble un bon moment. Bien sûr j'avais connaissance de la version Barnes and Noble Leatherbound depuis des années, mais j'avais déjà décidé que je ne lirais des auteurs russes qu'en français. Or avec notre déplorable culture graphique, la tâche s'annonçait difficile. L'occasion pour Guerre et Paix ne se présenta en vérité que par pur hasard un jour que j'écumais les Jean de Bonnot de seconde main. Sans cette fouille, je n'aurais jamais pensé à tous ces titres ne figurant pas sur leur catalogue actuel.</p>
<p>Je viens d'ailleurs, <em>enfin</em>, de mettre la main sur un <cite>Madame Bovary</cite> digne de ce nom. Et il est doré ET violet ! Je comptais bien attendre un jour de pluie pour l'immortaliser, car c'est <cite>Madame Bovary</cite> la provinciale, et non la provençale.</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/gustave-flaubert-madame-bovary.jpg" title="Madame Bovary by Gustave Flaubert"><img alt="Madame Bovary by Gustave Flaubert" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.gustave-flaubert-madame-bovary_l.jpg" title="Madame Bovary by Gustave Flaubert, published by Jean de Bonnot in december 1970, with same-era illustrations by Devéria, Adam, Gavarni, Roqueplan and Bellangé" /></a>
<figcaption><cite>Madame Bovary</cite> <em>de</em> Gustave Flaubert, publié par Jean de Bonnot en 1970, illustrations d'époque de Devéria, Adam, Gavarni, Roqueplan et Bellangé (seulement une galerie de personnages au début)</figcaption>
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<p>Et puisque j'en suis à éditer ce billet pour 2 nouveaux ouvrages, un 24 février 2018, n'oublions pas ce <cite>Harry Potter and the Philosopher Stone</cite> de chez Bloomsbury, car en dépit de la tentation mercantile de l'ensemble de la boutique des studios de tournage d'Harry Potter visités en mai 2017, j'ai réussi à me convaincre de ne m'accorder que des achats littéraires (hors cadeaux). La photo tranche avec les autres toutes prises en plein air mais je voulais que l'atmosphère soit la plus proche possible de celle du livre et je pense avoir trouvé précisément ce qu'il me fallait avec le tartan de Stewart Christie, la carte en bois envoyée par Marie représentant Mary reine des scots, et l'assiette en étain estampillée de trois hiboux que ma grand-mère a donné à tous ses petits-enfants ce Noël (provenant de la mère de mon grand-père).</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/jk-rowling-harry-potter-philosopher-stone.jpg" title="Harry Potter and the Philosophical Stone, by J. K. Rowling"><img alt="Harry Potter and the Philosophical Stone, by J. K. Rowling" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.jk-rowling-harry-potter-philosopher-stone_l.jpg" title="Front view of the slipcase of Harry Potter and the Philosophical Stone by J. K. Rowling, published by Bloomsbury in february 2015, cover and slipcase illustration by Jonny Duddle" /></a>
<figcaption><cite>Harry Potter and the Philosophical Stone</cite> <em>de</em> J. K. Rowling, publié par Bloosmbury en 2015, illustrations en couverture et sur le coffret de <a href="http://www.jonny-duddle.com/" hreflang="en" title="illustrator Jonny Duddle">Jonny Duddle</a></figcaption>
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<p>Tous ces trésors ayant pris vie dans mon billet, j'aimerais pour conclure revenir au fantasme, au monde du rêve avec ce qui pourrait être le joyau de cette « capsule collection » (pour reprendre le terme à la mode<sup>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/tout-ce-qui-brille#pnote-525-3" id="rev-pnote-525-3">3</a>]</sup>) au sein de ma bibliothèque. Prenons un moment pour admirer celui qui sera toujours le livre qui parle au nom de tous les livres, le livre dans le livre, or, argent, il ne choisit pas, die einzige :</p>
<h2>Die Undenliche Geschichte</h2>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/neverendingstory-ebay-spiritrobyn57.jpg" title="The Neverending Story original prop on ebay"><img alt="The Neverending Story original prop on ebay" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/.neverendingstory-ebay-spiritrobyn57_l.jpg" title="The Neverending Story original prop on ebay" /></a>
<figcaption><cite>The Neverending Story</cite>, <a href="http://www.ebay.com/itm/The-Neverending-Story-Original-Prop-Book-/330753653192?rmvSB=true&nma=true&si=mCktMv4H0V0cS2SE70tlFK0hC8g%253D&orig_cvip=true&rt=nc&_trksid=p2047675.l2557" hreflang="en" title="The Neverending Story original prop on ebay">accessoire</a> de l'adaptation cinématographique du livre éponyme</figcaption>
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<h4 id="anchor-525-1">English translation</h4>
<p lang="en">Reader reader, today you're in for a treat: a book appreciation post. Let's get back to the end of august 2013, when I placed my first order on <a href="https://www.bookdepository.com" hreflang="en" title="The Book Depository">Book Depository</a> in what would be a long list of posh and fancy editions, save for a couple ones. My basket featured an embroidered <cite>Emma</cite> (best idea for a book cover, not enough of them around), <cite>Wuthering Heights</cite> upon which much debate was internally held over two equally attractive editions, and finally <cite>The Great Gatsby</cite> by F. Scott Fitzgerald. Such was my first order, but since my latest also included <cite>The Beautiful and Damned, </cite>another Fitzgerald from the same collection, I thought it was the perfect occasion to dwelve upon that sub-aspect of my hipster book addiction, that is:</p>
<h2>***THE SHINY BOOK***</h2>
<p lang="en">When I finally put into practice that long love of intricate book designs, it changed a bit my habits, and for instance I could never buy again a softcover if it could be helped. I might be joking constantly about its frivolous aspect, but this choice rather makes sense actually, considering, well, that book cover and book illustration are dream jobs of mine. Also, while it might look like restrictive boundaries set upon the buying act, actually like much of my race I like having them around, plus I don't have enough time to read and don't make money fast enough as would make me get over my want-to-read list too soon with nothing left to look forward to. Book Depository often has discounts applied that combined with free shipping, have made many of these books no more expensive than a normal french hardcover, minus the usual ugliness.</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/f-scott-fitzgerald-gatsby-beautiful-damned.jpg" title="The Great Gatsby and The Beautiful and Damned by F. Scott Fitzgerald"><img alt="The Great Gatsby and The Beautiful and Damned by F. Scott Fitzgerald" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.f-scott-fitzgerald-gatsby-beautiful-damned_l.jpg" title="Front views of The Great Gatsby and The Beautiful and Damned by F. Scott Fitzgerald, published by Penguin Classics, cover design by Coralie Bickford-Smith" /></a>
<figcaption><cite>The Great Gatsby</cite> and <cite>The Beautiful and Damned</cite> <em>by</em> F. Scott Fitzgerald, published by Penguin Classics, cover design <a href="http://cb-smith.com/" hreflang="en" title="Coralie Bickford-Smith">Coralie Bickford-Smith</a></figcaption>
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<p lang="en">In november same year, I was once more struck by the shining illness. That was a time for indulging in Gothic and by extension in Brontës, with the magnificent volume bound in leather of <cite>Jane Eyre</cite> that I later gave to posterity through <a class="ref-post" href="https://www.messalyn.fr/post/herbier-lunaire">one of my herbaria</a> in less than 3 cm of height. As taking pictures at home is tremendously annoying due to the light conditions, I took a heavy bag of books with me all over town, and found the door handle of an abandoned school for young ladies for me to stick the book upon:</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/charlotte-bronte-jane-eyre-front.jpg" title="Jane Eyre by Charlotte Brontë"><img alt="Jane Eyre by Charlotte Brontë" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.charlotte-bronte-jane-eyre-front_l.jpg" title="Front view of Jane Eyre by Charlotte Brontë, published in Barnes and Noble Leatherbound Classics collection, cover design by Jo Obarowski" /></a> <a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/charlotte-bronte-jane-eyre-back.jpg" title="Jane Eyre by Charlotte Brontë"><img alt="Jane Eyre by Charlotte Brontë" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.charlotte-bronte-jane-eyre-back_l.jpg" title="Back view of Jane Eyre by Charlotte Brontë, published in Barnes and Noble Leatherbound Classics collection, cover design by Jessica Hische" /></a>
<figcaption><cite>Jane Eyre</cite> <em>by</em> Charlotte Brontë, published by Barnes and Noble in their Leatherbound Classics collection, cover design <a href="http://jessicahische.is/" hreflang="en" title="Jessica Hische">Jessica Hische</a></figcaption>
</figure>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/college-de-jeunes-filles-aix-en-provence.jpg" title="Collège de Jeunes Filles fronton à Aix-en-Provence"><img alt="Collège de Jeunes Filles fronton à Aix-en-Provence" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.college-de-jeunes-filles-aix-en-provence_l.jpg" title="Collège de Jeunes Filles fronton à Aix-en-Provence" /></a>
<figcaption>A school for young ladies frontispice in Aix-en-Provence</figcaption>
</figure>
<p lang="en">Well I can't only have classics and online purchases here can I? Silver was once more to be admired adorning that <cite>Four Tales</cite> by <a href="http://www.philip-pullman.com/" hreflang="en" title="writer Philip Pullman">Philip Pullman</a>, one of my favourite authors, a book I found shining by itself on the shelves of the best bookshop in Aix-en-Provence, the Book in Bar (i.e. the international bookshop of Aix ; what a surprise). Of course the book lived up to my expectations, including that requirement I have with every tale-teller: writing one's own stories and not feeling compelled to “revisit” centuries-old ones. A nod to the tradition, as in one of the tales, is much sufficient as far as I'm concerned. Four Tales was gifted at the craddle with plenty of illustrations by <a href="http://peterbaileyillustrations.blogspot.com/" hreflang="en" title="illustrator Peter Bailey">Peter Bailey</a>, a bit on the sketch side, reminescent in that of the idyllic combination of <a href="https://www.roalddahl.com/" hreflang="en" title="writer Roald Dahl">Roald Dahl</a> and <a href="http://www.quentinblake.com/" hreflang="en" title="illustrator Quentin Blake">Quentin Blake</a> from my childhood memories. Pullman usually gets a more than fair treatment in the illustration department. The original covers of his acclaimed trilogy<sup>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/tout-ce-qui-brille#pnote-525-1" id="rev-pnote-525-1">1</a>]</sup> have had great artistic influence on me at the time, and the companion short stories<sup>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/tout-ce-qui-brille#pnote-525-2" id="rev-pnote-525-2">2</a>]</sup> were packed with plentiful of woodblock prints in case it wasn't good enough, which I found very in line with the chapter opening icons by Pullman himself of his chef-d'œuvre.</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/philip-pullman-four-tales.jpg" title="Four Tales by Philip Pullman"><img alt="Four Tales by Philip Pullman" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.philip-pullman-four-tales_l.jpg" title="Front view of Four Tales by Philip Pullman, published by Random House Childrens Books in 2010, illustrations by Peter Bailey" /></a>
<figcaption><cite>Four Tales</cite> <em>by</em> Philip Pullman, published by Random House Childrens Books in 2010, illustrations Peter Bailey</figcaption>
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<p lang="en">Magic word “Philip Pullman” functions just as well in the front or in the back of a book cover, as was the case with <cite>The Book of Strange New Things</cite> by <a href="http://www.michelfaber.com/" hreflang="en" title="writer Michel Faber">Michel Faber</a> for which he was quoted in enthusiastic commendation. In the same aforementioned bookshop was this book casting its light effects when it caught my attention in 2015. That Shiny Things Book indeed belongs to the science-fiction genre, without the futuristic coating. The main storyline is about a team of humans who are interacting with an intelligent specie on a very remote planet. We follow a minister that has been brought to the mission because the natives have expressed an immense interest in the Christian faith after being introduced to it: a radically straight-forward race, they claim their share of the miracle. As it is, the book explores the notion of distance through the new-to-us eyes of the oasians, but also in the long-distance relationship between the minister and his wife if not his planet, through a delayed and costly messenging system. Pretty cover declinations of this one have since been released for other editions.</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/1901-door-aix-en-provence.jpg" title="Porte bleu clair avec fronton Art Déco blanc sur un mur jaune"><img alt="Porte bleu clair avec fronton Art Déco blanc sur un mur jaune" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.1901-door-aix-en-provence_l.jpg" title="Porte bleu clair avec fronton Art Déco blanc sur un mur jaune" /></a> <a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/michel-faber-book-of-strange-new-things.jpg" title="The Book Of Strange New Things by Michel Faber"><img alt="The Book Of Strange New Things by Michel Faber" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.michel-faber-book-of-strange-new-things_l.jpg" title="Front view of The Book Of Strange New Things by Michel Faber, published by Canongate in 2015, cover design by Yehrin Tong" /></a>
<figcaption>First picture: Pale blue door with white Art Deco frontispice against a yellow wall, dated 1901, Sallier street, Aix-en-Provence. Second picture: <cite>The Book Of Strange New Things</cite> <em>by</em> Michel Faber, published by Canongate in 2015, cover design <a href="http://www.yehrintong.com/" hreflang="en" title="designer Yehrin Tong">Yehrin Tong</a></figcaption>
</figure>
<p lang="en">My collection was still going strong when François Amoretti drew <cite>The Destroyers</cite> between 2014 and 2015. Coralie Bickford-Smith classics and my Jane Eyre were brought upon the desk to help design the cover, along with François' own Jean de Bonnot collection from his library. Subject to many a change from François' production team, the cover for The Destroyers shifted from toile to fake leather with gold gilding — considering the book was funded by its readers, some of them vegan, it would have been very undelicate indeed to get them actual leather <em>after</em> collecting their money I believe. This is the only comic book in this post, but believe me it is there on its own merit, considering the tone but also the obstination on François' part that it should be a pretty object. At Four Horsemen it is our most prized release!</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/francois-amoretti-destructeurs.jpg" title="Les Destructeurs by François Amoretti"><img alt="Les Destructeurs by François Amoretti" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.francois-amoretti-destructeurs_l.jpg" title="Les Destructeurs by François Amoretti, published by Collectif IV Horsemen in 2015" /></a>
<figcaption><cite>Les Destructeurs</cite> <em>by</em> François Amoretti, published by Collective IV Horsemen in 2015</figcaption>
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<p lang="en"><cite>Tales of the Peculiar</cite>: Once more, the gaza ladra syndrome occured at the Book in Bar which I was visiting hoping to find <cite>Ghost World</cite>. Well, they didn't carry it after all, and even though I had also a mind for new toiled Penguin classics, there was none there that interested me or that I hadn't already. This resulted in the money I was so sure to spend a way or another being actually available again. And this book shone. Shone. SHONE. I had no knowledge of the Particular universe upon buying this number, but I had marked the serie somewhere in my mind to read someday, as they released the <cite>Miss Peregrine and the peculiar children</cite> movie with Eva Green last year and many promotional images were in circulation back then. The inside of this book matches the inside! Tales are assembled together as if from various sources from everywhere in the world, and each short tale is introduced by a very detailed woodcut or linocut (not sure which), my weakness as everyone knows, as alluded to earlier regarding the two Northern Lights companion books. Like in <cite>Harry Potter</cite>, the Particulars universe is but a fantastic layer of supernatural above our own real world, so I enjoyed the feeling that this collection appeared just like if sourced from everywhere in the world. And for my french readers, there's even the agreeable and too rare a surprise that a french edition has been issued with the exact same design and materials.</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/ransom-riggs-tales-of-the-peculiar.jpg" title="Tales of the Peculiar by Ransom Riggs"><img alt="Tales of the Peculiar" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.ransom-riggs-tales-of-the-peculiar_l.jpg" title="Front view of Tales of the Peculiar by Ransom Riggs, published by Penguin Books in 2016, illustrations by Andrew Davidson" /></a>
<figcaption><cite>Tales of the Peculiar</cite> <em>by</em> <a href="http://www.ransomriggs.com/" hreflang="en" title="writer Ransom Riggs">Ransom Riggs</a>, published by Penguin Books in 2016, illustrations <a href="http://andrewdavidsonillustration.com/" hreflang="en" title="illustrator Andrew Davidson">Andrew Davidson</a></figcaption>
</figure>
<p lang="en">Should you ask me, “You have under two hours to describe deception. EXPLAAAAIN”, I'd tell you straightaway, it is when someone proclaims wallet abstinence for shopping books while processing the unread queue, but at the same time expect us to believe one genuinely finds pretty editions laying in the streets below cathedrals. Come. on.</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/nathaniel-hawthorne-house-of-the-seven-gables.jpg" title="Box full of free books including a copy of The House of the Seven Gables by Nathaniel Hawthorne"><img alt="Box full of free books including a copy of The House of the Seven Gables by Nathaniel Hawthorne" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.nathaniel-hawthorne-house-of-the-seven-gables_l.jpg" title="Box full of free books including a copy of The House of the Seven Gables by Nathaniel Hawthorne, published by Folio Society, illustrations by Francis Mosley" /></a>
<figcaption>Folio Society in a box of free books labelled “Help yourself”. Are you buying that?</figcaption>
</figure>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/abandoned-books-on-a-bench.jpg" title="Dreamy picture of abandoned books on a bench"><img alt="Dreamy picture of abandoned books on a bench" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.abandoned-books-on-a-bench_l.jpg" title="Dreamy picture of abandoned books on a bench" /></a>
<figcaption>“I really like the idea of letting books behind us, [for] someone to find it randomly; it's like going on an unexpected journey.” Keep telling yourself that…</figcaption>
</figure>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/tolstoi-guerre-et-paix.jpg" title="Set of two books for Guerre et Paix (War and Peace) by Léon Tolstoï"><img alt="Set of two books for Guerre et Paix (War and Peace) by Léon Tolstoï" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.tolstoi-guerre-et-paix_l.jpg" title="Set of two books for Guerre et Paix (War and Peace) by Léon Tolstoï, published by Jean de Bonnot in 1984, with illustrations from the era of the author" /></a>
<figcaption>Two volumes set for <cite>War and Peace</cite> by Leo Tolstoï, published by Jean de Bonnot in 1984, with engravings from the era of the author <em>at every page</em></figcaption>
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<p lang="en">That Folio Society edition of <cite>The House of the Seven Gables</cite> by Nathaniel Hawthorne found its way home after planning my future stay in London and concluding that I wouldn't have time to visit their bookshop. I've had my eyes on that one for quite some time now, and am especially fond of the way the illustration is handled over the front and the back, and most of all the spine. However I misunderstood the <a href="http://www.foliosociety.com/book/H7G/house-of-seven-gables" hreflang="en" title="The House of The Seven Gables, Folio Society">packshots</a>, believing the book to be gold x black while in fact it was yellow x black with only the texts that were gilded. I haven't read it either, as I am currently on another Hawthorne, namely <cite>The Scarlet Letter</cite> that I have been meaning to read for ages but couldn't set on a pretty edition as I kind of dislike the Ruben Toledo one (I loved his Wuthering Heights though). So I'm reading it in a somewhat stylized edition, but still without the usual “wow”. While I'm at New England, I'm currently studying the case of <cite>The Last of the Mohicans</cite>, available both from Easton Press and Folio Society. Hmm… I don't have the money currently, buy my prints!</p>
<p lang="en">And as for <cite>War and Peace</cite>, an idea I stole from Rebecca, I found the perfect one from Jean de Bonnot, well, on a second-hand website as Jean de Bonnot currently doesn't have it in stock. Since I couldn't read it in its original language, I was stuck for a long time with a problem on my hands. For, while I knew of a gorgeous Barnes and Noble leatherbound edition for years, I couldn't get myself to read it in english and deemed french a much more appropriate language for a russian translation. Trouble is french editors are notoriously bad at cover design, they just don't care. My lucky day came while I was randomly browsing second-hand Jean de Bonnot on Internet. I hadn't thought about the stuff no longer released so there was much more titles to pick from than on their own website!</p>
<p lang="en">By the way, that's the method I used to finally find a decent <cite>Madame Bovary</cite> lately. Which coincidentally is both golden AND purple! I was set to wait for a rainy day to document it, for it's <cite>Madame Bovary</cite> from Rouen, not some <cite>Hussard on the roof</cite> from Provence.</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/gustave-flaubert-madame-bovary.jpg" title="Madame Bovary by Gustave Flaubert"><img alt="Madame Bovary by Gustave Flaubert" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.gustave-flaubert-madame-bovary_l.jpg" title="Madame Bovary by Gustave Flaubert, published by Jean de Bonnot in december 1970, with same-era illustrations by Devéria, Adam, Gavarni, Roqueplan and Bellangé" /></a>
<figcaption><cite>Madame Bovary</cite> <em>by</em> Gustave Flaubert, published by Jean de Bonnot in 1970, same-era illustrations by Devéria, Adam, Gavarni, Roqueplan and Bellangé (for a character panel at the beginning of the book)</figcaption>
</figure>
<p lang="en">Since I am editing this article to add the latest two acquisitions befitting this theme, on Saturday 24th, february 2018, let's not forget this luxury Bloomsbury edition of <cite>Harry Potter and the Philosopher Stone</cite> which I snatched at the Levens Harry Potter studios shop back in may 2017, upon a resolution to not buy any merchandize, however tempting the offer, other than books, save for a couple gifts for my loved ones. This image is a bit different from the others as I wanted its atmosphere to be true to the book serie, which I think the tartan from Stewart Christie, the Mary Queen of Scots wooden card from another Marie and the owl-blazoned plate handled over by my grand-mother to all of her grandchilds last Christmas, amply covered for.</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/jk-rowling-harry-potter-philosopher-stone.jpg" title="Harry Potter and the Philosophical Stone, by J. K. Rowling"><img alt="Harry Potter and the Philosophical Stone, by J. K. Rowling" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lagazaladra/.jk-rowling-harry-potter-philosopher-stone_l.jpg" title="Front view of the slipcase of Harry Potter and the Philosophical Stone by J. K. Rowling, published by Bloomsbury in february 2015, cover and slipcase illustration by Jonny Duddle" /></a>
<figcaption><cite>Harry Potter and the Philosophical Stone</cite> <em>by</em> J. K. Rowling, published by Bloosmbury in 2015, cover and slipcase illustration by <a href="http://www.jonny-duddle.com/" hreflang="en" title="illustrator Jonny Duddle">Jonny Duddle</a></figcaption>
</figure>
<p lang="en">I might have materialized some of your dreams in this blog displaying all these treasuries, so maybe it would be nice to conclude by getting back in the fantasy world they were extracted from with what could be the jewel of this “capsule collection” (as they say nowadays<sup>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/tout-ce-qui-brille#pnote-525-3" id="rev-pnote-525-3">3</a>]</sup>) if it was in my library. So, let us take a minute to gaze upon that one book that symbolize all books, the book in the book, gold, silver, it chooses not, die einzige:</p>
<h2>Die Undenliche Geschichte</h2>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/neverendingstory-ebay-spiritrobyn57.jpg" title="The Neverending Story original prop on ebay"><img alt="The Neverending Story original prop on ebay" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/.neverendingstory-ebay-spiritrobyn57_l.jpg" title="The Neverending Story original prop on ebay" /></a>
<figcaption><cite>The Neverending Story</cite>, <a href="http://www.ebay.com/itm/The-Neverending-Story-Original-Prop-Book-/330753653192?rmvSB=true&nma=true&si=mCktMv4H0V0cS2SE70tlFK0hC8g%253D&orig_cvip=true&rt=nc&_trksid=p2047675.l2557" hreflang="en" title="The Neverending Story original prop on ebay">prop</a> from the movie adaptation of the eponymous book</figcaption>
</figure>
<h5>nowplaying : Crystal Castles - Magic Spells</h5>
<div class="footnotes">
<h4 class="footnotes-title">Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/tout-ce-qui-brille#rev-pnote-525-1" id="pnote-525-1">1</a>] <cite>Northern Lights</cite>, <cite>The Subtle Knife</cite> et <cite>The Amber Spyglass</cite>, illustrations de couverture <a href="http://ericrohmann.com/" hreflang="en" title="illustrator Eric Rohmann">Eric Rohmann</a>.</p>
<p>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/tout-ce-qui-brille#rev-pnote-525-2" id="pnote-525-2">2</a>] <cite>Once Upon In The North</cite> et <cite>Lyra's Oxford</cite>, illustrations (gravures sur bois) John Lawrence.</p>
<p>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/tout-ce-qui-brille#rev-pnote-525-3" id="pnote-525-3">3</a>] En parlant de ça, <a href="http://www.retrochick.co.uk/how-to-spot-a-blogger/" hreflang="en" title="How to Spot a Blogger on Retro Chick">il paraît</a> que toute blogueuse mode qui se respecte se doit de s'entourer d'objets <em>rose gold</em>. C'est qui qui l'avant-gardiste alors hein ?</p>
</div>Train de lectures : Sous le lierre, La Femme Sauvage et Le Livre des Merveillesurn:md5:58d91e8937ac4c437b9a008205706ae72017-01-08T21:24:00+01:002017-10-19T12:34:38+02:00messalynLitchetcheurAlexandra Bantibritishdes divagationsFin de Siècle Fin Du GlobefolkloreFour HorsemenHana-RebeccaLéa SilholMediævalPaganismPaganismeroman <p>Cela fait bien longtemps que je ne suis pas venue conter <em>litcheutcheur</em> par ici. C’est sans doute une erreur de ma part, d’ailleurs, car c’est pourtant un pan important de ma personnalité, d’où sans doute la négligence : son inscription déjà bien ancienne dans mes veines. Dans le même registre, j’ai souvent ironisé sur le fait que mon travail illustratif ne dévoilait que peu mes principaux centres d’intérêt. La nouveauté se taille bien souvent la part du lion, suscitant des idées de scénettes là où les passions que j’ai le plus à cœur ne me parlent que rarement dans une langue concrète. <em>Ethereal</em> est un mot que j’ai toujours beaucoup aimé dans la langue anglaise, et l’une des raisons en est certainement sa proximité avec la façon dont fonctionne mon cerveau, ce bien regrettable manque de mémoire visuelle que je compense en enregistrant avec acuité mes impressions. La scénette n’en devient que plus nécessaire dans mon processus de création, puisque ne pouvant conjurer une image vivace comme celles qui peuvent rêver leur dossier d’entrée dans les grandes écoles, il ne me reste que l’action ou le symbole. Voilà pourquoi le sens est crucial dans mes travaux (et mon appréciation de ceux des autres) : le <a href="https://www.messalyn.fr/public/photos/buee/buee016.JPG">lavis insuffisant</a> de ma cervelle m’exaspère<sup>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/train-de-lectures-sous-le-lierre-la-femme-sauvage-et-le-livre-des-merveilles#pnote-519-1" id="rev-pnote-519-1">1</a>]</sup>.</p>
<p>Sans doute le moment est-il venu d’amorcer la fin de mon introduction et de commencer à vous faire découvrir le premier des trois livres que je suis venue présenter ici, un vrai roman plein de papier et de chapitres dedans comme peu jalonnent la bibliographie de l’auteur, si familière du format de la nouvelle.</p>
<h2>Sous le Lierre</h2>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/souslelierre1.jpg" title="Sous le Lierre, roman historique et fantastique de Léa Silhol"><img alt="Sous le Lierre, roman historique et fantastique de Léa Silhol" title="Sous le Lierre, roman historique et fantastique de Léa Silhol sorti en 2016 aux éditions Nitchevo Factory" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/.souslelierre1_l.jpg" /></a>
<figcaption>À défaut de dieu cornu, <em>have a fish</em></figcaption>
</figure>
<p>C’est <cite>La Sèvre et le Givre</cite>, son premier roman, qui me fit succomber il y a bien longtemps, et puis les nouvelles firent le reste. Je dois vous avouer : pour moi il y a deux catégories d’œuvres, celles que je me sens de partager, et celles que je garde bien jalousement quand je leur trouve des qualités dont je ne suis pas certaine que tous puissent les apprécier. C’est particulièrement vrai avec le folklore ou la fantasy, d’autant qu’éternel mouton noir face à certains phénomènes de société, je ne recherche pas la communion avec mes pairs. Si des gens que j’estime apprécient les mêmes choses que moi, tout va bien dans le meilleur des mondes, mais le phénomène des fandoms et de la Passion montée en sauce au moindre prétexte, très peu pour moi merci. « Aimer » une œuvre serait devenu trop simple (surtout depuis que Mark s'est emparé de ce verbe), il faut la touche de folie d’une <em>Passion</em> pour en jouir. Cela a bien refroidi mon enthousiasme de mes débuts sur Internet, subjuguée que j’étais par ces nouveaux espaces où nous pouvions nous rassembler avec un morceau choisi de notre espèce, trié par affinité et non plus par fatalité. Puis-je encore faire du bouche à oreille dans des milieux entretenant des émois surjoués ? Non, je ne veux pas davantage les nourrir qu’au fond je ne cherche à leur nuire. Deux fois non de nos jours, mes récentes fréquentations ayant <em>l’adaptation littéraire</em> facile. Mais la plume de madame Silhol est il est vrai très entraînante et ses injonctions sur papier ou sur écran, très persuasives — du glamour où je ne m’y connais pas. Et je ne trouve rien à y redire : c’est vrai, tel livre disponible maintenant ne le sera peut-être pas l’an prochain. Ainsi, nos retours de lecteurs ont plus de sens que les algorythmes et les réclames payantes. Alors, même si vous l’avez bien compris, elle fait partie de ces auteurs que j’ai tendance à dissimuler<sup>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/train-de-lectures-sous-le-lierre-la-femme-sauvage-et-le-livre-des-merveilles#pnote-519-2" id="rev-pnote-519-2">2</a>]</sup>, aujourd’hui je fais une exception.</p>
<p><cite>Sous le Lierre</cite> lançait déjà beaucoup de promesses avant même d'entrer dans le récit : un titre qui référence une piste de Kate Bush <em>que je ne connaissais pas</em>, des clins d’œil appuyés à <cite>Wuthering Heights</cite> que je venais de relire, un piège grossier dans lequel j’ai accouru comme une simplette sans que nul n’ait eu à me donner la chasse. Enfin, « accouru » : le livre est resté sur mon étagère de nombreux mois *tousse* depuis fin juin *tousse* avant que je ne lui élise le moment propice, au tournant de l'année (on ne peut pas toujours avoir le siècle). Manifestation typique de ma façon de fonctionner avec les œuvres ou les artistes, où il n’est pas rare qu’ils soient repérés des années avant l’immersion, et si je m’accorde l’obsession d’une écoute en boucle voire, comble du vice, le revisionnage immédiat d’un film ou une série après la fin, en revanche les achèvements d’une même personne sont fréquemment étalés dans le temps. Un premier écho du roman s’était déjà glissé, en tant que nouvelle, dans l’un des deux recueils du nom de <cite>Sacra</cite> sortis cette année 2016. Comme de nombreuses rééditions des œuvres de Silhol, du reste, triste année pour les scammers amazon !<sup>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/train-de-lectures-sous-le-lierre-la-femme-sauvage-et-le-livre-des-merveilles#pnote-519-3" id="rev-pnote-519-3">3</a>]</sup></p>
<p>L’histoire est placée dans une époque qui a toujours exercé sur moi un irrésistible attrait. Et non, <u>pas</u> pour les costumes. Sans doute un côté « dans le mur » toujours sous-jacent sur lequel certaines plumes de l’époque savaient attirer mon attention. « Roule, Britannia », nous dit aisément une héroïne écrite au XXIe avec un cynisme auquel nous sommes habitués, mais qui ne détonne pas tant au regard de l'impression aussi bien oppressante qu'indéfinissable que me firent deux D.H.Lawrence<sup>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/train-de-lectures-sous-le-lierre-la-femme-sauvage-et-le-livre-des-merveilles#pnote-519-4" id="rev-pnote-519-4">4</a>]</sup>. Que j’avais retrouvé un peu aussi dans les James Ivory transposant E. M. Forster au cinéma (je suppose que cela vient des livres mais je ne les ai jamais lus). Présent encore, dans la nostalgie de Gatsby, et dans le <em>doom</em> d’une <cite>Mort à Venise</cite>. Je pourrais caricaturer en un « contre les convenances », variante de l’époque d’un « contre le destin », encore que cela serait moins juste que « contre quelque chose qui ne tourne pas rond », auquel <cite>Sous le Lierre</cite> ajouterait un twist folklorique. Nous nous situons alors à l’orée d’un siècle amorçant le déclin de croyances populaires centenaires (y compris en un modèle de société féodal ?)… et ne soyez pas dupes, à notre époque, des menteurs qui agitent leurs ombres dans des hashtags #pagan, #WitchOfMontcuq à tout et n’importe quel propos, ni des mixeurs du dimanche qui s’instruisent jusqu’au gavage de légendes et de mythologie pour ne pas avoir à trop inventer. J’ai toujours trouvé que le folklore était quelque chose de plus dur à traiter qu’il n’y paraissait, et que beaucoup s’y cassaient les dents. Qu’il fallait à la fois y mettre beaucoup de soi tout en restant attentif à ses subtilités et à ses détails. Écartant donc de mon attention les artistes qui étalent leur confiture comme s’ils documentaient une thèse, et ceux qui n’y voient « qu’un » prétexte, dont je ne sais si le pire réside dans les petites nymphettes coquines voletant au dessus de petites fleufleurs ou les créatures à cachet plus authentique mais qui ne sont là que pour épater les mordus de croquis, charadesign et autres ébauches superficielles. (Il me faudrait sans doute un psychothérapeute pour m’expliquer pourquoi en revanche je ne remets quasiment jamais en question les films fantastiques à marionnettes — même découverts sur le tard !)</p>
<p>Or donc à ce sujet Léa Silhol a toujours eu mon seal of ‘tolerable I suppose’<sup>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/train-de-lectures-sous-le-lierre-la-femme-sauvage-et-le-livre-des-merveilles#pnote-519-5" id="rev-pnote-519-5">5</a>]</sup>. Et outre ce test folklorique réussi, et le parfum censément contemplatif et pourtant tout sauf paisible de l’époque que j’ai tenté de décrire plus haut, j’ai trouvé que ce livre n’était pas en reste de nombreux autres traits de caractère qui ne pouvaient que me plaire. À commencer par bien sûr, le lien quasi filial qu’entretient l’héroïne Ivy avec « sa » forêt, ayant grandi à l’orée de « la mienne » je ne le comprends que trop bien, même si ce n’est que tout récemment que j’ai commencé à y percevoir la main de l’homme. Bien sûr les bois de Hornswood eux sont restés sauvages, et c’est bien là le point de départ de l’intrigue : « Les bois sont interdits. Interdits sont les bois. Interdits les bois sont ». Ce qui m’était moins attendu et que j’ai apprécié donc sans l’avoir anticipé, c’est la voix de l’héroïne. Elle a environ 16 ans, l’âge où l’on ne manque pas de piquant grâce aux prophéties de fuseau, tss, et sans doute bien moins d’années que la plupart de ses lecteurs, dont moi (je ne suis plus jeune, en fait ! C'est arrivé quand ?). Elle nous rappelle un peu par moment comment on pensait ou parlait à son âge, tout en assurant un fossé suffisament infranchissable pour que nous ne puissions pas totalement nous identifier à elle. Et c’est tout l’intérêt, dois-je le rappeler ? Comme, puisqu’il en est question aussi, dans un bon récit folklorique, où nous ne devons en aucun cas nous figurer les bons voisins comme une variante du genre humain. C’est ce qui rend les nymphettes criminelles, de même que les elfes à l’image de playmates des années 2000. (L’adaptation du <cite>Seigneur des Anneaux</cite> m’avait tellement contrariée à cause de ça, à 16 ans ! (Sauf Cate Blanchett, ne soyons pas de mauvaise foi)).</p>
<p>Ma review s’arrêtera sans doute abruptement car au delà ce serait spoiler et je n’ai aucune intention de découper l’histoire en mots-clés que vous pourriez aimer (hashtag chevaux, hashtag poésie), ce n’est pas utile. Et je ne compte pas non plus me lancer dans une diatribe encensant cette œuvre comme si elle avait chamboulé mon univers (voir : fandoms). J’y ai diablement trouvé mon compte, voilà<sup>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/train-de-lectures-sous-le-lierre-la-femme-sauvage-et-le-livre-des-merveilles#pnote-519-6" id="rev-pnote-519-6">6</a>]</sup>. Je pourrais encore tourner tout attachement indescriptible en onomatopées censées attirer mes semblables sur la twittosphère avec les mots magiques, ship ship sheep. En réalité s’il y a bien un fil conducteur à ce billet c’est que je souhaitais parler de livre et d’ambiance en mentionnant d’autres livres et d’autres ambiances, en somme, tisser un fil d’ariane issu de mes expériences afin de peut-être donner envie de la façon la <u>moins</u> directe possible. (J’ai beaucoup aimé les points littérature de Miss Winthorpe, au passage ! <a class="ref-post" href="https://www.messalyn.fr/post/nouvelle-illustration-vue-anterieure-des-poumons">Le lecteur attentif comprendra pourquoi</a>.) C’est bien pour cela que dès le début j’avais prévu de parler de plusieurs lectures dans un même billet, non sans une certaine cohérence. Car le livre que j’ai eu entre les mains juste après n’était autre que</p>
<h2>La Femme Sauvage</h2>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/souslelierrelafemmesauvage1.jpg" title="Sous le Lierre, roman historique et fantastique de Léa Silhol, et La Femme Sauvage, livre de photographies par Alexandra Banti agrémenté d'un texte signé Anne-Rebecca Willing"><img alt="Sous le Lierre, roman historique et fantastique de Léa Silhol, et La Femme Sauvage, livre de photographies par Alexandra Banti agrémenté d'un texte signé Anne-Rebecca Willing" title="Sous le Lierre, roman historique et fantastique de Léa Silhol sorti en 2016 aux éditions Nitchevo Factory, et La Femme Sauvage, livre de photographies par Alexandra Banti agrémenté d'un texte signé Anne-Rebecca Willing, auto-édition 2016" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/.souslelierrelafemmesauvage1_l.jpg" /></a>
<figcaption>Mais quelle transition élégante</figcaption>
</figure>
<p>Plus encore que les écrits de Léa Silhol et sa Nitchevo Factory, celui-ci n’est pas de ceux dont vous apprenez facilement l’existence : auto-édité, livre de photos doté d’un court texte, l’aurais-je acheté si des mains amies ne l’avaient concocté ? Aucune chance, et le hasard aurait été dur à forcer. Je l’ai déjà dit à la ronde, mes poches ne sont pas si pleines que je puisse m’entourer de livres d’art à foison pour le moment, malgré ma confiance totale en la qualité des photos d’Alexandra Banti. Ce qui m’a décidé et le distingue de la plupart des livres d’images, c’est la promesse d’être complété par du texte. J’ai été rat de bibliothèque avant d’être faiseuse d’image, et ça me reste. Besoin de Légende plus que de légendes, ne pas tourner les pages l’esprit ailleurs comme sur Internet mais suivre un fil bien tissé (gros clin d’œil gras). Oh, les mots ne sont pas toujours nécessaires, bien sûr qu’on peut suggérer l’histoire par le visuel, heureusement pour moi d’ailleurs car c’est le mur porteur de ma propre façon de travailler. Mais ils étaient bienvenus, et ficelaient donc bien ce projet. Sans doute moins nombreux que ce à quoi je m’attendais (espérais ?), d’ailleurs : R, à quand une nouvelle ?</p>
<p>Je l’ai feuilleté sur mon bureau, posé par dessus le bloc contenant ma dernière illustration finie le même jour, goûtant particulièrement leurs similitudes accidentelles. (Ce qui pourrait être interprété comme une façon odieusement égocentrique de dire qu’il m’a plu parce que j’y retrouve des univers familiers ? Ou une obsession maladive pour les échos.)</p>
<figure style="{figureStyle}">
<a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lafemmesauvage2.jpg" title="La Femme Sauvage"><img alt="La Femme Sauvage" title="La Femme Sauvage, photographies Alexandra Banti, modèle Hana Bolkonski" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/.lafemmesauvage2_l.jpg" /></a>
<a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lafemmesauvage3.jpg" title="La Femme Sauvage"><img alt="La Femme Sauvage" title="La Femme Sauvage, photographies Alexandra Banti, modèle Hana Bolkonski" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/.lafemmesauvage3_l.jpg" /></a>
<a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lafemmesauvage4.jpg" title="La Femme Sauvage"><img alt="La Femme Sauvage" title="La Femme Sauvage, photographies Alexandra Banti, modèle Hana Bolkonski" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/.lafemmesauvage4_l.jpg" /></a>
</figure>
<p>Quant aux photos d’Alexandra de sa femme sauvage, ce livre de bonne facture (c’est la graphiste qui parle) dont le vis-à-vis des pages sert les merveilleux contrastes, me semble un parfait premier <u><strong>point d’orgue</strong></u> à certains des univers qu’elle explore dans son travail. J’attends donc de voir comment elle renouvelera ensuite l’éventail de ses mises en scène. <em>Littéralement</em>. Développera une mythologie personnelle, peut-être. Qui sait ? L’obsession est surtout intéressante lorsqu’elle est cyclique, <u><strong>sinon on s'ennuie</strong></u>-nuie-nuie-nuie-nuie-nuie-nuie.</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lafemmesauvage1.jpg" title="La Femme Sauvage"><img alt="La Femme Sauvage" title="lafemmesauvage1.jpg" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/.lafemmesauvage1_l.jpg" /></a>
<figcaption>À droite, l'image que j'ai choisi en tirage et même faite encadrer (j'ai pris la version augmentée, après tout, ce livre avait le bon goût de sortir le jour de mon anniversaire)</figcaption>
</figure>
<p>Il est prévu (normalement) qu’outre la commande normale par Internet, quelques exemplaires soient proposés aux curieux qui visiteront notre exposition <cite>Four Horsemen</cite> en février prochain, à Aix en Provence. Logiquement le vernissage aura lieu le 9 février, et le lieu serait l’école Intuit Lab. Il sera toujours temps de vous tenir au courant de davantage de détails quand nous aurons de nouvelles certitudes !</p>
<p>Encore une fois, la transition vers le prochain livre, encore en cours de lecture, n’est que trop facile. Rebecca qui écrit et qui pose dans <cite>La Femme Sauvage</cite>, m’a toujours été extrêmement précieuse comme mécène des arts, si je puis dire, dans le sens où elle est très active dans de multiples domaines (modèle pour des photographes, pour des couturières, lectrice, spectatrice, visiteuse etc, bref, la vie), et ses traces sur Internet sont bien souvent le point de départ d’explorations fructueuses pour qui sait encore pister de nos jours. Et à force qu’elle mentionne dans le vent les éditions Les Belles Lettres, j’ai fini par jeter un œil, et me suis laissée tenter par un de leurs ouvrages :</p>
<h2>Le Livre des Merveilles</h2>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/livredesmerveillessouslelierrelafemmesauvage1.jpg" alt="Les trois livres ensemble, Le Livre des Merveilles de Gervais de Tillbury, Sous le Lierre de Léa Silhol, La Femme Sauvage de Anne-Rebecca Willing et Alexandra Banti"><img alt="Les trois livres ensemble, Le Livre des Merveilles de Gervais de Tillbury, Sous le Lierre de Léa Silhol, La Femme Sauvage de Anne-Rebecca Willing et Alexandra Banti" title="Les trois livres ensemble, Le Livre des Merveilles de Gervais de Tillbury, Sous le Lierre de Léa Silhol, La Femme Sauvage de Anne-Rebecca Willing et Alexandra Banti" class="media" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/.livredesmerveillessouslelierrelafemmesauvage1_l.jpg" /></a>
<figcaption>Le premier</figcaption>
</figure>
<p>Comme je n’ai pas manqué de le rappeler plus haut, j’entretiens une relation compliquée avec l’érudition. Celle-ci peut me gonfler magistralement, tout comme elle est nécessaire à ma curiosité. Cela dépend de son usage, l’étude seule ne me posant aucun problème, contrairement aux créateurs qui se reposent un peu trop dessus. Quoi qu’il en soit, j’aime toujours beaucoup les ouvrages « purs », les mots d’origine. De plus l’auteur, Gervais de Tillbury, semble opérer un drôle de mélange entre une certaine crédulité et la tentative sincère de prendre du recul sur les choses extraordinaires de ce monde, qu’il s’entendit en ce début de XIIIe siècle à recenser pour distraire l’empereur Otton IV. Ce qui donne des trucs du genre : il n’y a pas de mouches dans le réfectoire de telle collégiale, <em>it is known</em>, la preuve, quand j’essaie d’en plaquer une de force sur une écuelle de miel qui devrait en toute raison l’attirer, sa première réaction est de s’enfuir ! Qui l’eût crux ?</p>
<p>Pour le type de contenu rassemblé par l’ami Gervais, eh bien des miracles « raisonnables » tels que <strong>la pierre d’aimant</strong> ou <strong>la sélénite</strong> y cotoient <strong>l’œuf de corbeau mis dans le nid de la cignogne</strong>, <strong>les lamies et larves nocturnes</strong> ou encore <strong>les sirènes de la mer d’Angleterre</strong>. On y trouvera également de nombreux lieux ayant certaines propriétés, qu’il s’agisse de forêts ou de bâtiments particuliers, et parmi les merveilles certaines relèvent du religieux. Bonus, nombre d’entre elles semblent avoir cours dans le royaume d’Arles, dans le coin quoi !</p>
<p>Bref une petite lecture rigolote et qui me change de mon fournisseur ordinaire de bibliographie digne de ce nom, monsieur Pierre Dubois qui documenta merveilleusement ses Encyclopédies des fées, des lutins et des elfes en les terminant par des listes dans lesquelles il m’arriva volontiers de piocher. Et l'occasion de découvrir une nouvelle (pour moi) maison d'édition. À ce propos, si vous connaissez des éditeurs francophones qui sortent des livres aussi intéressants que les collections artistiques de <a href="http://www.penguin.com/static/pages/classics/penguinthreads.php" hreflang="en" title="Penguin Threads">Penguin</a>, <a href="http://www.barnesandnoble.com/b/barnes-noble-collectible-editions/bargain-books/_/N-2cnbZ8qb" hreflang="en" title="Barnes and Noble Leatherbound">Barnes and Noble</a> ou <a href="http://www.foliosociety.com" hreflang="en" title="Folio Society">Folio Society</a><sup>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/train-de-lectures-sous-le-lierre-la-femme-sauvage-et-le-livre-des-merveilles#pnote-519-7" id="rev-pnote-519-7">7</a>]</sup> pour la littérature anglophone, n'hésitez pas à me le faire savoir dans les commentaires. <a href="http://www.jeandebonnot.fr" hreflang="fr" title="Jean de Bonnot">Jean de Bonnot</a> s'en rapproche, tout en restant assez classique. Sinon comme l'expo Oscar Wilde me l'a encore bien rappelé, j'imagine que je finirais par me tourner vers les livres anciens… (<cite>Monte Cristo</cite> et <cite>Madame Bovary</cite> que j'aimerais bien respectivement lire et relire qui se retrouvent plus beaux chez les anglais, c'est d'un vexant.)</p>
<p><em>Por fin</em>, milles pardons aux auteurs que la curiosité amènera sans doute ici (sauf Gervais, qui est mort et n'en saura rien… à moins que ?) pour avoir profité de vos bébés pour la multiplication des préambules et autres digressions personnelles que je n'ai pu m'empêcher de glisser plus ou moins entre les lignes !</p>
<h2>Se les procurer</h2>
<p>Léa SILHOL, <cite>Sous le Lierre</cite>, Nitchevo Factory, 2016 (ISBN : 9791094902059). Couverture Dorian de Machecourt. 25,99€. <a href="http://www.bod.fr/livre/lea-silhol/sous-le-lierre/9791094902059.html" hreflang="fr" title="Sous le Lierre achat sur Book on Demand">Book on Demand</a> • <a href="https://www.amazon.fr/Sous-lierre-Léa-Silhol/dp/B01GH35WK6/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1483916668&sr=8-1&keywords=sous+le+lierre" hreflang="fr" title="Sous le Lierre achat sur Amazon.fr">Amazon</a> • <a href="http://www.gibertjoseph.com/sous-le-lierre-7645826.html" hreflang="fr" title="Sous le Lierre achat sur Gibert Joseph">Gibert Joseph</a></p>
<p>Alexandra BANTI (photos) et Anne-Rebecca WILLING (textes), <cite>La Femme Sauvage</cite>, auto-édition (avec le soutien du label Four Horsemen), 2016 (ISBN : 9781366756626). 30€ (50€ avec un tirage numéroté). <a href="http://book.alexandrabanti.com" hreflang="fr" title="La Femme Sauvage, achat sur alexandrabanti.com">Passer commande sur le site d'Alexandra Banti</a>.</p>
<p>Gervais de TILLBURY, <cite>Le Livre des Merveilles</cite>, Les Belles Lettres, coll. « La Roue à Livres », 1992, 3e tirage 2014. 35,50€. <a href="http://www.lesbelleslettres.com/livre/?GCOI=22510100399170" hreflang="fr" title="Le Livre des Merveilles achat sur le site des Belles Letttes">Passer commande sur le site des Belles Lettres</a>, ou <a href="http://www.lesbelleslettres.com/librairie/" hreflang="fr" title="Librairie Les Belles Lettres à Paris">faire un tour dans leur librairie parisienne</a>.</p>
<h5>nowplaying : Kate Bush - Under The Ivy (ben oui.)</h5>
<div class="footnotes">
<h4 class="footnotes-title">Notes</h4>
<p>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/train-de-lectures-sous-le-lierre-la-femme-sauvage-et-le-livre-des-merveilles#rev-pnote-519-1" id="pnote-519-1">1</a>] Où comment esquiver par une simple tournure, le long billet de blog de mes rêves plein de cette « négativité » que tant de personnes ne sauraient souffrir en ce monde. Une bulle entretenue par ces nombreux gourous du bonheur qui fabriquent des motivation memes ensoleillés avec des phrases déterminées à fustiger tout esprit critique au bienfait du bien-être et du sacro-saint amour de soi. Commode. Bien sûr, je mens : je me suis fait un plaisir de rédiger ce billet à l’aube de la nouvelle année, destiné cependant à rester emmuré dans mon autre demeure. Le faire aussi long qu’il ne convient pas de poster en public, parce que c’est kro dur de lire plus d’un paragraphe, et que les créateurs de contenus feraient mieux de s’adapter me dira t’on. Eh bien au bûcher les conseillers soumis !</p>
<p>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/train-de-lectures-sous-le-lierre-la-femme-sauvage-et-le-livre-des-merveilles#rev-pnote-519-2" id="pnote-519-2">2</a>] Mêmes raisons qui me poussèrent jadis à retirer les crédits de toutes les citations de la barre de navigation… je sais que c'est mal…</p>
<p>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/train-de-lectures-sous-le-lierre-la-femme-sauvage-et-le-livre-des-merveilles#rev-pnote-519-3" id="pnote-519-3">3</a>] Par pitié, ne me sortez jamais plus que tel livre a une côte indécente. Ce n'est pas une côte si ce livre a depuis le début été mis en vente par une poignée d’arnaqueurs à un prix ridicule aux côtés des vendeurs pratiquant eux le prix normal.</p>
<p>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/train-de-lectures-sous-le-lierre-la-femme-sauvage-et-le-livre-des-merveilles#rev-pnote-519-4" id="pnote-519-4">4</a>] Respectivement <cite>The Trespasser</cite> et <cite>Women in Love</cite>.</p>
<p>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/train-de-lectures-sous-le-lierre-la-femme-sauvage-et-le-livre-des-merveilles#rev-pnote-519-5" id="pnote-519-5">5</a>] Austen oui, mais la formule est <em>tellement</em> britannique.</p>
<p>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/train-de-lectures-sous-le-lierre-la-femme-sauvage-et-le-livre-des-merveilles#rev-pnote-519-6" id="pnote-519-6">6</a>] Edit : Cela m'aura quand même arraché un <a class="ref-post" href="https://www.messalyn.fr/post/hay-fern-herne">fanart</a>, commencé dans la foulée ce billet.</p>
<p>[<a href="https://www.messalyn.fr/post/train-de-lectures-sous-le-lierre-la-femme-sauvage-et-le-livre-des-merveilles#rev-pnote-519-7" id="pnote-519-7">7</a>] Dire que j'ai laissé passer une version magnifique de la trilogie <cite>À la Croisée des Mondes</cite>, qui coûtait 180£ hélas. Non seulement je n'ai toujours pas 180£ mais je ne peux plus baver dessus sur le site de l'éditeur…</p>
</div>Fraise, Macaron and Arsenic : About our lolita illustrated novel projecturn:md5:c63c363835fc53f459ec528d056b4ddd2014-11-09T02:14:00+01:002018-04-02T12:28:00+02:00messalynLitchetcheurbookcrowdfundingFour HorsemenFraise Macaron et ArsenicFrançois AmorettilolitamessalynNella Fragolawatercolour<p><img alt="FMA-ban.jpg" src="https://www.messalyn.fr/public/lolita/FMA-ban.jpg" title="FMA-ban.jpg, nov. 2014" /></p>
<p>Ce post est en anglais seulement. <a href="https://www.messalyn.fr/post/fraise-macaron-et-arsenic-presentation-du-projet" hreflang="fr" title="Fraise, Macaron et Arsenic : Présentation du projet">Retrouvez la version française ici</a>.</p> <blockquote>
<p lang="en">Fraise Macaron and Arsenic are three lolitas that just moved together in a mansion in the country — and yes, it's still cheaper than the city. Not only this dreamplace is the most perfect set ever for selfies, and is well furbished with numerous bookshelves that are not a mere accessory in a righteous lolita education, but the whole house seems to acknowledge their passion in an oddly understanding way. Their lifestyle is about to take a step further when at the end of some corridor the most incredible wardrobe ever worn opens its doors, supplying endless playful dressup sessions. Is there hope that Fraise's stubborn habit of going out sans-blouse is seeing its last days?</p>
</blockquote>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/dautres/FMA-etude1.jpg" title="Fraise Macaron and Arsenic study #001"><img alt="Fraise Macaron and Arsenic study #001" src="https://www.messalyn.fr/public/dautres/.FMA-etude1_m.jpg" title="Fraise Macaron and Arsenic study #001" /></a>
<figcaption lang="en">Preliminary study of the 3 characters by illustrator François Amoretti, showing voluntary transgression of Lolita's most hardcore dresscode. Looks and styles may not be quite set yet, but this gives a good idea.</figcaption>
</figure>
<p lang="en">Three characters by three authors, all passionate about Lolita fashion, united in sharing it through a story about lolitas. Should we introduce ourselves? I know I have to, for once, but you may know about the other twos. Ladies first:</p>
<h3>Storytelling: Nella Fragola</h3>
<p class="clearfix" lang="en"><img alt="Old pic from around 2008 or 2009 of Nella Fragola aka tsubamevaly" src="https://www.messalyn.fr/public/lolita/.36943_original_s.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Old pic from around 2008 or 2009 of Nella Fragola aka tsubamevaly" />Nella Fragola has been into Lolita for quite a long time. She used to go by lj username tsubamevaly, for those of you to whom it might ring a bell. Her passion slowly outgrew her as an individual, as she dwelled into community management by opening one of the first lolita forums in France, known as <a href="http://leboudoirdeslolitas.forumculture.net" hreflang="fr" title="Le Boudoir des Lolitas forum">Le Boudoir</a>. With Cotton Candy and Gothic Lolita, these were the main online spaces of a much younger lolita community, just arrived (and plugged!) Ere long she was also setting up an association with <a href="http://www.rougedentelleroseruban.com/" hreflang="en" title="Rouge Dentelle & Rose Ruban, lolita association">a name waaaay too long</a> which has been hosting events of various range ever since 2009. Only last year were they joined in the field by the guys from French Café. Though nowadays we've grown accustomed to monetized tea parties to invest in the location and maybe, some day, award a real compensation to some of the people that actually do their real job for free, I reckon the 5€ fee of the Convention Lolita used to be quite an asset for many Lolita lovers! Nella's <a href="https://www.indiegogo.com/projects/portfolio-nella-fragola/x/9130118" hreflang="en" title="Nella Fragola Portfolio : Femme fétiche / Femme fatale">creative projects</a> are not restricted to Lolita fashion of course, many photographers get to capture her image in styling such as: pinup, retro elegance, comic books heroin and even… fetish!</p>
<h3>Illustrations: François Amoretti</h3>
<p class="clearfix" lang="en"><img alt="Portrait of François Amoretti" src="https://www.messalyn.fr/public/random/.998692_10151778295948707_1010525328_n_s.jpg" style="float: right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Portrait of François Amoretti" />François is <del>hasbeen</del> an illustrator, to which feminism is no fancy theory. An old-timer Lolita admirer, he switched this scene for a while for burlesque women, of free will and empowered with their own images. But before that he managed to publish no less than 3 lolita-themed books via Soleil publishing house. Two of them were adapted from (fairy) tales and one was a complete original story written by <a href="http://www.audreyalwett.com" hreflang="fr" title="Audrey Alwett, l'écriture au quotidien">Audrey Alwett</a>. Too obliging for his own good (silly boy), he didn't look at the expense of his own money, time and knowledge of japanese language to make things happen for Lolita in France. Amongst them: <a href="http://www.francoisamoretti.com/tag/defile/" hreflang="en" title="François Amoretti - Blog - Tag: Défilé">catwalks with his japanese designer friends</a>, <a href="http://www.francoisamoretti.com/deuxieme-jour-tokyo-kawaii-tv-in-blois/" hreflang="fr" title="Deuxième jour Tokyo Kawaii TV in Blois">organizing an broadcast for the NHK</a>, <a href="http://www.francoisamoretti.com/tag/kokusyoku-sumire/" hreflang="fr" title="François Amoretti - Blog - Tag: Kokusyoku Sumire">being in charge of the Kokusyoku Sumire tours before they had an european label (and finding it)</a>, but also <a href="https://fr-fr.facebook.com/media/set/?set=a.491683936465.267413.347112066465&type=3" hreflang="fr" title="Album Tea Party Le Petit Chaperon Rouge, 22 janvier 2011 sur Facebook">a tea party</a> and <a href="http://www.francoisamoretti.com/vernissage-a-lissue/" hreflang="fr" title="Vernissage à l'Issue">exhibition</a> both about his work — oh and I guess that Dr Sketchy from a few years back, with other lolita friends of his. Anyway his kindness has not always been repayed as it ought, as in abused of, and distasteful behaviors in the scene eventually led him to take a break — the burlesque break I spoke of earlier. Actually the very proheminent breast of Violette, the heroin of his book <em>Burlesque Girrrl</em>, is a direct response to critics about <a href="http://www.francoisamoretti.com/portfolio/affiche-de-la-convention-lolita/" hreflang="fr" title="Poster for the first Convention Lolita">the poster for the first Lolita Convention back in 2010,</a> because the lolita depicted (which happens to be an early version of our Fraise!) had unfit boobs. They were meant to be more european than japanese, emphazing the message conveyed by her stewardess outfit and european stars background. Damn it.<br />
Despite being addicted to feminine clothing such as Lolita, he has never worn that fashion himself. When he can afford it, François' wallet is devoted to chap lifestyle (and fashion). You might see some traces of it in his next project which will be out before Fraise Macaron and Arsenic. Please note that the chap, unlike Lolita occasional scruffiness, NEVER compromizes on quality, no tweed print, aye! Mix all of this with a rather doubtful interest in comics, nordic mythology, and a few drops of poison for dummies, and the result is called <em><a href="http://www.francoisamoretti.com/tag/les-destructeurs/" hreflang="en" title="François Amoretti - Tag: Les Destructeurs">Les Destructeurs</a></em> (litteraly the Destroyers)! The thing is, when someone with such a path goes back to Lolita for a new book, obviously it's not to make a formatted product.</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="http://www.francoisamoretti.com/portfolio/alice-in-wonderland/" title="Alice au Pays des Merveilles"><img alt="Alice au Pays des Merveilles" src="http://www.francoisamoretti.com/wp-content/uploads/2014/07/alice-casse-la-maison-1024x778.jpg" /></a>
<figcaption lang="en"><a href="http://www.francoisamoretti.com/portfolio/alice-in-wonderland/" title="Alice au Pays des Merveilles">Alice au Pays des Merveilles</a></figcaption>
</figure>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.art/amoretti/wp-content/uploads/2009/02/Blancheneige-Rougerose-234x300.jpg" title="Blancheneige et Rougerose"><img alt="Blancheneige et Rougerose" src="https://www.messalyn.art/amoretti/wp-content/uploads/2009/02/Blancheneige-Rougerose-234x300.jpg" /></a>
<figcaption lang="en">Blancheneige et Rougerose</figcaption>
</figure>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="http://www.francoisamoretti.com/portfolio/etincelline-2/" title="Étincelline"><img alt="Étincelline" src="http://www.francoisamoretti.com/wp-content/uploads/2014/02/etincelline-727x1024.jpg" /></a> <a class="media-link" href="http://www.francoisamoretti.com/portfolio/affiche-de-la-convention-lolita/" title="Poster for the first Convention Lolita"><img alt="Poster for the first Convention Lolita" src="http://www.francoisamoretti.com/wp-content/uploads/2014/02/affiche-convention-lolita-723x1024.jpg" /></a>
<figcaption lang="en"><a href="http://www.francoisamoretti.com/portfolio/etincelline-2/" title="Étincelline">Étincelline</a> • <a href="http://www.francoisamoretti.com/portfolio/affiche-de-la-convention-lolita/" title="Affiche de la première Convention Lolita">Poster for the first Convention Lolita</a></figcaption>
</figure>
<h3>Illustrations : messalyn</h3>
<p lang="en">And me. I'm far from being a public figure, and my communication (or lack thereof) is a disaster so I'd understand that you don't know my work. Many big actors of the web are going down a route I really don't caution so I'm either not using them or simply gone. I'm too cautious and way too slow and all that time has to be taken from somewhere, such as a) sleep b) leisure, communication time. I love handmade a bit too much so instead of using ready-made solutions I <em>have</em> to build my websites (and sometimes, others as well). A shame because I'm clearly missing out on the traffic and highlights these things provide their users with (blogspot, you selfish bastard.) Have you noticed how people often need a human face they can relate to in order to trigger any interest into the things you actually do? Well too bad, I'm not photogenic enough to achieve a good shot under 140 trials AND I live in a very dark cavern or something like it (incidentally it's very sunny everywhere but this place). And as if there was anything to salvage, when left alone, I'm easily going back home from my workplace at midnight to enjoy a meal of cereals. In short, I'm a mess. But not this time, I have a goal, a book, my first! Either way, I studied graphic arts, but I was obviously a clandestine illustrator. Let's see… I <a href="https://www.messalyn.art/portfolio/empire-des-dentelles-5/" hreflang="en" title="L'Empire des Dentelles 5">layed out the 5th issue of the fanzine</a> (and most likely the next), <a href="https://www.messalyn.art/portfolio/convention-lolita-3/" hreflang="en" title="Convention Lolita 3">realized a poster I wish I had done differently for the third Lolita Convention</a>, designed and coded <a href="http://www.francoisamoretti.com/" hreflang="en" title="François Amoretti">François' website</a>, crafted <a href="https://www.messalyn.art/portfolio/rouge-dentelle-rose-ruban/" hreflang="en">new logos for RDRR</a> and wrote and designed the clues from our lolita murder party. Lolita has inspired me plenty of illustrations. I have my own story to tell someday, but it's too incomplete for the moment. Meanwhile, I'd be very happy to publish first as a collaboration with my dear fellows!</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.art/portfolio/old-ferris-wheel/" title="Old Ferris Wheel, a digital painting by Camille de Kerorguen (messalyn) on her portfolio"><img alt="Old Ferris Wheel" src="https://www.messalyn.art/portfolio/wp-content/uploads/Portfolio/Illustration/2009/oldferriswheel.jpg" title="Old Ferris Wheel, a digital painting by Camille de Kerorguen (messalyn) on her portfolio" /> </a>
<figcaption><a href="https://www.messalyn.art/portfolio/old-ferris-wheel/" title="Old Ferris Wheel, a digital painting by Camille de Kerorguen (messalyn) on her portfolio">Old Ferris Wheel</a></figcaption>
</figure>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.art/portfolio/grenier/" title="Grenier, an original acrylic and oil painting by Camille de Kerorguen (messalyn) on her portfolio"><img alt="Grenier" src="https://www.messalyn.art/portfolio/wp-content/uploads/Portfolio/Illustration/2010/grenier.jpg" title="Grenier, an original acrylic and oil painting by Camille de Kerorguen (messalyn) on her portfolio" /> </a><a class="media-link" href="https://www.messalyn.art/portfolio/london-holle/" title="London Holle, an original acrylic painting by Camille de Kerorguen (messalyn) on her portfolio"><img alt="London Holle" src="https://www.messalyn.art/portfolio/wp-content/uploads/Portfolio/Illustration/2009/londonholle.jpg" title="London Holle, an original acrylic painting by Camille de Kerorguen (messalyn) on her portfolio" /> </a><a class="media-link" href="https://www.messalyn.art/portfolio/the-show-must-go-on/" title="The Show Must Go On, an original acrylic and oil painting by Camille de Kerorguen (messalyn) on her portfolio"><img alt="The Show Must Go On" src="https://www.messalyn.art/portfolio/wp-content/uploads/Portfolio/Illustration/2010/theshow.jpg" title="The Show Must Go On, an original acrylic and oil painting by Camille de Kerorguen (messalyn) on her portfolio" /> </a>
<figcaption><a href="https://www.messalyn.art/portfolio/grenier/" title="Grenier">Grenier</a> • <a href="https://www.messalyn.art/portfolio/london-holle/" title="London Holle">London Holle</a> • <a href="https://www.messalyn.art/portfolio/the-show-must-go-on/" title="The Show Must Go On">The Show Must Go On</a></figcaption>
</figure>
<p lang="en">(Unlike what you may deduct from this deceitful and a tad nostalgic selection of work, the book is going to be painted in watercolour, just like <a href="http://www.etsy.com/shop/messalyn" hreflang="fr" title="my recent illustrations">my recent illustrations</a>. What, what is it with my link? Nay, that's the right one.)</p>
<h3>More about the book…</h3>
<p lang="en">Well, you get the picture, and now you know who we are. I hope we convinced you because for this book, we rely on <ins>you</ins>, the readers! Absolutely, we jumped too on the crowdfunding bandwagon. The book will be published under our label <strong>Four Horsemen</strong>. Four Horsemen, in short, is a ‘quality label’ by artists for artists, an opportunity to officially support each other in many ways. It's not a holy trinity, there are other people as well, such as artist <a href="http://www.lostfish.fr/" hreflang="en" title="Lostfish">Lostfish</a> and photographer <a href="http://www.alexandrabanti.com/" hreflang="fr" title="Alexandra Banti">Alexandra Banti</a>, and when their own works will be released, you will difinitively hear from them here, that's one sure thing! Now, you might have noticed that the pitch was quite elusive, because for the moment we don't want to reveal details about the story itself. Bus as a physical object we don't need such mystery: it's going to be an illustrated book, like <em><a href="http://www.francoisamoretti.com/book/gothic-lolita/" hreflang="fr" title="Gothic Lolita">Gothic Lolita</a></em>, <em><a href="http://www.francoisamoretti.com/book/alice-au-pays-des-merveilles/" hreflang="fr" title="Alice in Wonderland">Alice in Wonderland</a></em> and <em><a href="http://www.francoisamoretti.com/book/le-petit-chaperon-rouge-et-ce-quil-advint-dans-la-gueule-du-loup/" hreflang="fr" title="Le Petit Chaperon Rouge et ce qu'il advint dans la gueule du Loup">Little Red Riding Hood</a></em> (<em>Caperucita Roja y lo que sucedió en el vientre del lobo</em> for the spanish edition). And like two of these books, it's going to be bilingual! Yes! English and french. The story imagined by François is going to take the form of Nella's writing, and François and I will share the illustrative work in a way we figured out so as to not clash our styles. Remember that lolita books are a rarity save for a couple artbooks, <strong>so don't miss out!</strong></p>
<p lang="en">Even if I couldn't start right away on the book, a first illustration was painted to be used later as an exlibris. I'll post it later this week, but if you're clever enough you have found it already ^^. The planning is a delicate matter, especially for François and we haven't decided yet on what exactly we will offer to backers etc… Similarly, we cannot announce a date: because it was delayed, François had to work on something else (<em>Les Destructeurs</em>, feel free to support as well)… the project won't start before next year. As a result, I created a useful newsletter so you can keep in touch with the minimum investment on your part — just register and you'll know when we'll be about to start. Teasers and the like will be posted on our respective blogs or social networks as I don't want this newsletter to be cluttered by annoying marketing announces. Just remember to confirm your subscription, you'll then receive an email that sums up this post.<br />
<a href="https://www.messalyn.art/newsletter/" hreflang="fr" style="text-align: center; font-size: 3em;" title="Keep in touch">HERE</a></p>
<p lang="en">See you lovelies!</p>Fraise, Macaron et Arsenic : Présentation du projeturn:md5:efeae1c9b66c5de309c37632d77940102014-11-07T01:42:00+01:002018-04-02T12:35:50+02:00messalynLitchetcheuraquarelleBeaux Livresbouquinfinancement participatifFour HorsemenFraise Macaron et ArsenicFrançois AmorettilolitamessalynNella Fragola<p><img alt="FMA-ban.jpg" src="https://www.messalyn.fr/public/lolita/FMA-ban.jpg" title="FMA-ban.jpg, nov. 2014" /></p>
<p>This post is in french only, <a href="https://www.messalyn.fr/post/fraise-macaron-and-arsenic-about-our-lolita-illustrated-novel-project" hreflang="en" title="Fraise Macaron and Arsenic : About our lolita illustrated novel project">see the english version over here</a>.</p> <blockquote>
<p>Fraise, Macaron et Arsenic sont trois lolitas ayant emménagé ensemble dans un manoir à la campagne, pour ses prix — évidemment — bien plus raisonnables que la ville. Outre les alléchantes perspectives de selfies dans ce lieu enchanteur, et les innombrables rangées de livres propices à l'éducation d'une lolita digne de ce nom, leur nouveau chez-elle se révèle plus complice de leur mode de vie qu'elles n'auraient pu l'imaginer. Quelque part au détour d'un couloir, la plus formidable garde-robe jamais portée leur ouvre ses portes pour des séances d'essayages délicieuses et illimitées. Fraise arrêtera-t'elle enfin de sortir sans blouse ?</p>
</blockquote>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.fr/public/dautres/FMA-etude1.jpg" title="Fraise Macaron and Arsenic étude #001"><img alt="Fraise Macaron and Arsenic étude #001" src="https://www.messalyn.fr/public/dautres/.FMA-etude1_m.jpg" title="Fraise Macaron and Arsenic étude #001" /></a>
<figcaption>Une étude préliminaire des 3 personnages par François Amoretti, transgressant volontairement les codes les plus rigides du Lolita. Les physionomies et styles ne sont pas définitifs, mais l'idée est là.</figcaption>
</figure>
<p>Trois personnages pour trois passionnés de cette mode s'unissant pour vous raconter une histoire de lolitas. François, Nella, et votre servante. Dois-je nous présenter ? Dans mon cas, certainement, mauvaise élève de la sociabilisation que je suis, mais pour mes deux comparses, cela devrait être plus facile. Honneur aux dames :</p>
<h3>Textes : Nella Fragola</h3>
<p class="clearfix"><img alt="Photo de Nella Fragola aka tsubamevaly datée d'environ 2008 ou 2009" src="https://www.messalyn.fr/public/lolita/.36943_original_s.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Photo de Nella Fragola aka tsubamevaly datée d'environ 2008 ou 2009" />Nella Fragola évolue dans la sphère lolita depuis bien longtemps, les plus anciennes l'auront probablement connu sous le pseudo de tsubamevaly sur livejournal. Nella a fait de sa passion un réel investissement sur son temps libre depuis de nombreuses années, tout d'abord en gérant un des premiers forums lolitas français, <a href="http://leboudoirdeslolitas.forumculture.net" hreflang="fr" title="Forum Le Boudoir des Lolitas">Le Boudoir</a>. Avec Cotton Candy ou Gothic Lolita, c'étaient donc les principaux forums d'une mode fraîchement débarquée (et connectée !). Mais Nella ne s'est pas arrêtée là et a créé <a href="http://www.rougedentelleroseruban.com" hreflang="en" title="Rouge Dentelle et Rose Ruban">une association au nom trop long</a> qui existe encore aujourd'hui, laquelle organise des évènements avec plus ou moins d'ampleur depuis 2009. Ceux-ci furent longtemps le rendez-vous annuel français de référence, Rouge Dentelle et Rose Ruban se partageant depuis peu l'affiche avec les French Café. Même si aujourd'hui les TP payantes sont le modèle privilégié car elles permettent d'investir dans le cadre et de potentiellement (à terme ?) rémunérer certaines prestations, on aura bien profité de la Convention Lolita à 5€ l'entrée. Les <a href="https://www.indiegogo.com/projects/portfolio-nella-fragola/x/9130118" hreflang="en" title="Portfolio Nella Fragola : Femme fétiche / Femme fatale">projets créatifs</a> de Nella ne se limitent pas au Lolita et elle confie volontiers son image à des photographes dans des mises en scène voguant entre pinup, élégance rétro, héroïne de BD ou même… fétish !</p>
<h3>Illustrations : François Amoretti</h3>
<p class="clearfix"><img alt="Portrait de François Amoretti" src="https://www.messalyn.fr/public/random/.998692_10151778295948707_1010525328_n_s.jpg" style="float: right; margin: 0 0 1em 1em;" title="Portrait de François Amoretti" />François est un illustrateur <del>certes hasbeen</del>, mais pour le côtoyer au quotidien à l'atelier, sincèrement passionné de féminisme. Ses goûts l'ont éloigné un temps du milieu Lolita tandis qu'il se prenait de passion pour les femmes du burlesque, libérées et complètement maîtresses de leur image. Il n'en reste pas moins l'auteur de 3 livres publiés chez Soleil mettant en avant le Lolita, deux adaptations de contes et un texte original de la plume d'<a href="http://www.audreyalwett.com" hreflang="fr" title="Audrey Alwett, l'écriture au quotidien">Audrey Alwett</a>. Trop serviable pour son propre bien (l'idiot), il n'a compté ni son temps ni son argent ni ses talents de traducteur pour rendre possible des évènements à sa mesure : <a href="http://www.francoisamoretti.com/tag/defile/" hreflang="fr" title="François Amoretti - Blog - Tag: Défilé">des défilés de mode grâce à ses amies japonaises</a>, <a href="http://www.francoisamoretti.com/deuxieme-jour-tokyo-kawaii-tv-in-blois/" hreflang="fr" title="Deuxième jour Tokyo Kawaii TV in Blois">des émissions japonaises</a>, <a href="http://www.francoisamoretti.com/tag/kokusyoku-sumire/" hreflang="fr" title="François Amoretti - Blog - Tag: Kokusyoku Sumire">les tournées des Kokusyoku Sumire</a> mais aussi <a href="https://fr-fr.facebook.com/media/set/?set=a.491683936465.267413.347112066465&type=3" hreflang="fr" title="Album Tea Party Le Petit Chaperon Rouge, 22 janvier 2011 sur Facebook">une TP</a> et <a href="http://www.francoisamoretti.com/vernissage-a-lissue/" hreflang="fr" title="Vernissage à l'Issue">un vernissage</a> autour de ses œuvres, et probablement ce Dr Sketchy d'il y a quelques années avec d'autres amies lolitas. Hélas beaucoup ont abusé de sa gentillesse et certaines attitudes négatives autour du Lolita l'ont mené à faire une pause. La poitrine plus que généreuse de l'héroïne de <em>Burlesque Girrrl</em> serait apparemment une réponse directe aux critiques de l'<a href="http://www.francoisamoretti.com/portfolio/affiche-de-la-convention-lolita/" hreflang="fr" title="Affiche de la première Convention Lolita">affiche de la première Convention Lolita en 2010</a>, avec une lolita hôtesse de l'air européenne (notre Fraise, justement) qui n'avait pas les formes « règlementaires », vous comprenez. C'est plate.<br />
Bien qu'adorant ce courant, François n'en a jamais porté les vêtements. Quand il le peut, c'est en chap qu'il sort et son projet en cours, qui sortira avant Fraise Macaron et Arsenic, porte quelques stigmates de cette anglomania. Surtout que le chap, lui, ne rogne JAMAIS sur la qualité, il n'y a pas d'imprimé tweed, aye! Mélangez ça avec un goût que je ne m'explique pas pour les comics, de la mythologie nordique, et quelques granulés de mort-aux-cons, et vous avez <em><a href="http://www.francoisamoretti.com/tag/les-destructeurs/">les Destructeurs</a></em> !! Alors quand cette personne décide de refaire un bouquin Lolita, on se doute que ce n'est pas pour rentrer dans le rang.</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="http://www.francoisamoretti.com/portfolio/alice-in-wonderland/" title="Alice au Pays des Merveilles"><img alt="Alice au Pays des Merveilles" src="http://www.francoisamoretti.com/wp-content/uploads/2014/07/alice-casse-la-maison-1024x778.jpg" /></a>
<figcaption lang="en"><a href="http://www.francoisamoretti.com/portfolio/alice-in-wonderland/" title="Alice au Pays des Merveilles">Alice au Pays des Merveilles</a></figcaption>
</figure>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.art/amoretti/wp-content/uploads/2009/02/Blancheneige-Rougerose-234x300.jpg" title="Blancheneige et Rougerose"><img alt="Blancheneige et Rougerose" src="https://www.messalyn.art/amoretti/wp-content/uploads/2009/02/Blancheneige-Rougerose-234x300.jpg" /></a>
<figcaption lang="en">Blancheneige et Rougerose</figcaption>
</figure>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="http://www.francoisamoretti.com/portfolio/etincelline-2/" title="Étincelline"><img alt="Étincelline" src="http://www.francoisamoretti.com/wp-content/uploads/2014/02/etincelline-727x1024.jpg" /></a> <a class="media-link" href="http://www.francoisamoretti.com/portfolio/affiche-de-la-convention-lolita/" title="Affiche de la première Convention Lolita"><img alt="Affiche de la première Convention Lolita" src="http://www.francoisamoretti.com/wp-content/uploads/2014/02/affiche-convention-lolita-723x1024.jpg" /></a>
<figcaption lang="en"><a href="http://www.francoisamoretti.com/portfolio/etincelline-2/" title="Étincelline">Étincelline</a> • <a href="http://www.francoisamoretti.com/portfolio/affiche-de-la-convention-lolita/" title="Affiche de la première Convention Lolita">Affiche de la première Convention Lolita</a></figcaption>
</figure>
<h3>Illustrations : messalyn</h3>
<p>Et moi. Vous ne me connaissez pas forcément, car je n'ai jamais eu une très bonne communication. Beaucoup de transgressions de la part de grosses industries du net m'ont conduite à en abandonner/éviter la plupart. Ma minutie, ma lenteur ont toujours grignoté sur l'investissement de temps que j'aurais pu faire à alimenter ce blog régulièrement, à être présente sur les réseaux. Ce damné goût du fait maison m'entraîne à perdre mon temps à monter mes sites et ceux des autres au lieu de profiter du passage et de la mise en avant des solutions toutes prêtes (meurs, blogger l'égoïste). Mon exigeante non-photogénie et la caverne dans laquelle je vis ont eu raison de toutes tentatives de selfies. Et si tu me laisses seule, je rentre de l'atelier à minuit pour dîner de céréales. Bref, je fais n'importe quoi. Mais cette fois, j'ai un but, un livre, mon premier ! Sinon, de formation, je suis graphiste, de cœur, illustratrice. J'ai <a href="https://www.messalyn.art/portfolio/empire-des-dentelles-5/" hreflang="en" title="L'Empire des Dentelles 5">mis en page le fanzine 5</a> et sans doute le futur 7, fait <a href="https://www.messalyn.art/portfolio/convention-lolita-3/" hreflang="en" title="Convention Lolita 3">une affiche moche pour la Convention Lolita 3</a>, conçu <a href="http://www.francoisamoretti.com" hreflang="en" title="François Amoretti">le site de François</a>, refait <a href="https://www.messalyn.art/portfolio/rouge-dentelle-rose-ruban/" hreflang="fr" title="Logo de Rouge Dentelle et Rose Ruban">les logos de RDRR</a> et minutieusement créé les indices de la Masquerade Party. Le lolita m'a inspiré une ribambelle d'illustrations. L'histoire bien à moi que je veux raconter est encore trop vague, littéralement, mais je serais heureuse d'éditer mes premières armes via une telle collaboration !</p>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.art/portfolio/old-ferris-wheel/" title="Old Ferris Wheel, digital painting par Camille de Kerorguen (messalyn) sur son portfolio"><img alt="Old Ferris Wheel" src="https://www.messalyn.art/portfolio/wp-content/uploads/Portfolio/Illustration/2009/oldferriswheel.jpg" title="Old Ferris Wheel, digital painting par Camille de Kerorguen (messalyn) sur son portfolio" /> </a>
<figcaption><a href="https://www.messalyn.art/portfolio/old-ferris-wheel/" title="Old Ferris Wheel, digital painting par Camille de Kerorguen (messalyn) sur son portfolio">Old Ferris Wheel</a></figcaption>
</figure>
<figure style="{figureStyle}"><a class="media-link" href="https://www.messalyn.art/portfolio/grenier/" title="Grenier, une peinture à l'huile et à l'acrylique par Camille de Kerorguen (messalyn) sur son portfolio"><img alt="Grenier" src="https://www.messalyn.art/portfolio/wp-content/uploads/Portfolio/Illustration/2010/grenier.jpg" title="Grenier, une peinture à l'huile et à l'acrylique par Camille de Kerorguen (messalyn) sur son portfolio" /> </a><a class="media-link" href="https://www.messalyn.art/portfolio/london-holle/" title="London Holle, une peinture à l'acrylique par Camille de Kerorguen (messalyn) sur son portfolio"><img alt="London Holle" src="https://www.messalyn.art/portfolio/wp-content/uploads/Portfolio/Illustration/2009/londonholle.jpg" title="London Holle, une peinture à l'acrylique par Camille de Kerorguen (messalyn) sur son portfolio" /> </a><a class="media-link" href="https://www.messalyn.art/portfolio/the-show-must-go-on/" title="The Show Must Go On, une peinture à l'huile et à l'acrylique par Camille de Kerorguen (messalyn) sur son portfolio"><img alt="The Show Must Go On" src="https://www.messalyn.art/portfolio/wp-content/uploads/Portfolio/Illustration/2010/theshow.jpg" title="The Show Must Go On, une peinture à l'huile et à l'acrylique par Camille de Kerorguen (messalyn) sur son portfolio" /> </a>
<figcaption><a href="https://www.messalyn.art/portfolio/grenier/" title="Grenier">Grenier</a> • <a href="https://www.messalyn.art/portfolio/london-holle/" title="London Holle">London Holle</a> • <a href="https://www.messalyn.art/portfolio/the-show-must-go-on/" title="The Show Must Go On">The Show Must Go On</a></figcaption>
</figure>
<p>(Contrairement à ce panel mensonger et un brin nostalgique d'images, la technique retenue pour le bouquin sera l'aquarelle, comme sur <a href="http://www.etsy.com/shop/messalyn" hreflang="en" title="mes dernières illustrations">mes dernières illustrations</a>. Comment ça je me suis trompée de lien ? Rho.)</p>
<h3>Un peu plus sur le bouquin…</h3>
<p>Voilà en somme une présentation des participants à ce projet. J'espère qu'on vous a convaincus, parce que ce sera <ins>vous</ins> qui le ferez exister ! Parfaitement, en financement participatif. Nous le sortirons sous notre label <strong>Four Horsemen</strong>, une sorte de label rouge d'artistes pour soutenir ensemble des projets de qualité. Outre notre trio, l'artiste <a href="http://www.lostfish.fr/" hreflang="en" title="Lostfish">Lostfish</a> et la photographe <a href="http://www.alexandrabanti.com" title="Alexandra Banti">Alexandra Banti</a> comptent également publier sous ce label, et on vous en reparlera ! Vous aurez remarqué à mon pitch évasif au début de ce billet que nous préférons pour le moment laisser planer le doute quant au propos du livre. D'un point de vue technique, pas tant de mystères : ce sera donc un livre illustré, comme ont pu l'être <em><a href="http://www.francoisamoretti.com/book/gothic-lolita/" hreflang="fr" title="Gothic Lolita">Gothic Lolita</a></em>, <em><a href="http://www.francoisamoretti.com/book/alice-au-pays-des-merveilles/" hreflang="fr" title="Alice au pays des merveilles">Alice au Pays des Merveilles</a></em> et <em><a href="http://www.francoisamoretti.com/book/le-petit-chaperon-rouge-et-ce-quil-advint-dans-la-gueule-du-loup/" hreflang="fr" title="Le Petit Chaperon Rouge et ce qu'il advint dans la gueule du Loup">Le Petit Chaperon Rouge</a></em>. Et comme une partie de ces ouvrages, le livre sera bilingue ! Français/Anglais. L'histoire, imaginée par François, sera racontée par Nella, et nous nous partagerons les illustrations grâce à un système habile pour ne pas entrechoquer gratuitement nos deux styles. Les ouvrages lolitas restent rares en dehors des artbooks, alors, <strong>ne laissez pas passer cette chance !</strong></p>
<p>Pour le kickstarter, j'ai créé une illustration devant servir d'exlibris. Je lui dédirais un post plus tard dans la semaine, mais si vous êtes un minimum malin, vous l'avez déjà trouvée ^^. Le planning est tendu surtout pour François et nous n'avons pas encore arrêté la forme du kickstarter, les lots à réclamer etc. Impossible de fixer une date : à cause d'un retard dans ce projet, nous dépendons plus ou moins du bon succès des Destructeurs qui a du passer prioritaire, repoussant le lancement du projet à l'année 2015… Résultat, j'ai créé une newsletter pour vous tenir au courant du lancement du kickstarter ! Les éventuels teasers seront je pense plutôt postés sur nos blogs ou réseaux sociaux respectifs, donc n'hésitez pas à vous inscrire, l'objectif n'étant en aucun cas de vous matraquer avec notre réclame.<br />
<a href="https://www.messalyn.art/newsletter/" hreflang="fr" style="text-align: center; font-size: 3em;" title="Se tenir informé">ICI</a></p>
<p>Vi ses!</p>L'Empire des Dentelles #2urn:md5:4307a6e7ee69d0908ddee63e300d16072009-12-05T14:02:00+00:002018-04-02T15:09:54+00:00messalynLitchetcheur<p><img alt="L'Empire des Dentelles n°2" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/empiredentelles2.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="L'Empire des Dentelles n°2" /></p> <p>L'Empire des Dentelles, deuxième essai. Le magazine tient-il ses promesses ? À première vue, je dirais que oui, étant très calé dès le début dans le choix de ses rubriques. Le deuxième numéro, en s'étoffant marque l'arrivée du sacro-saint thème, si cher aux fanzinat. Pourquoi pas, ça a fait ses preuves. Chose étonnante (mais pas déplaisante, c'est juste mon impression), les articles en eux-mêmes ne semblent pas toujours faire partie du même magazine car une grosse partie dédiée à divers évènements de l'année a presque le ton d'un journal intime, convivial, tandis que le thème du Chaperon Rouge (qui m'inspire trop tard...) contraste avec son aspect très documenté, sans réelle transition entre le mouvement lolita et le conte (si ce n'est à la fin de l'article avec une sélection de modèles chez les marques). Je pense qu'au prochain numéro ce sera sûrement réglé, il faut laisser aux choses le temps de se mettre en place.<br />
<img alt="Mea culpa, mea maxima culpa" longdesc="https://www.messalyn.fr/post/Mea culpa, mea maxima culpa" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/chaperontuemouches.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" /><br />
Du point de vue d'une apprentie graphiste (ou d'une illustratrice fraudeuse qui voudrait faire croire qu'elle est graphiste), la couverture m'ennuie toujours un peu. L'illustration ou photo se fait littéralement dévorer pire que par le loup, à moins d'être habilement composée comme c'est le cas pour la photo de ce numéro. À l'intérieur la maquette elle, s'est améliorée en ce sens que les paragraphes sont plus compacts, lorsqu'on en changeait une fois toutes les deux lignes au premier numéro. Mais parfois ça s'étale encore un peu. Et c'est tout est en couleur, joie ! Le tout pour à peine plus cher qu'en noir & blanc. Les textes français anglais sont de retour, me rappelant le bilinguisme de mise chez <a href="http://messalyn.free.fr/artwork/DothKlir/index.php/2009/11/08/190-gothic-lolita" hreflang="fr">François Amoretti</a> d'ailleurs. Mais du coup les 40 pages sont la bienvenue, donnant enfin une longueur naturelle au zine.</p>
<p>Cette critique a en réalité été majoritairement rédigée le 24 novembre, mais subsistaient des vides. Il paraît qu'aujourd'hui est le deuxième loliday de l'année (c'est ce que je viens de lire sur le blog de <a href="http://francoisamoretti.blogspot.com/" hreflang="fr">François</a> en tout cas). Ca me parait donc approprié de la publier aujourd'hui, qui marque également mon premier passage à la boutique <a href="http://babyparis.blog99.fc2.com/" hreflang="fr">Btssb</a> parisienne ^^.</p>Gothic Lolitaurn:md5:e09582320d3b29d6e1fb2386dad62d222009-11-08T16:11:00+00:002018-04-02T15:19:18+00:00messalynLitchetcheur<p><img alt="Gothic Lolita par François Amoretti" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/GothicLolita_001.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" /></p> <p>Quel étonnant nom pour un livre pour enfant ! Mais voilà, bien qu'il s'agisse d'un sous-courant de la culture lolita, le gothic lolita de par l'histoire du mouvement est resté le terme officiel. Toujours est-il qu'il y a une ou deux semaines est sorti le livre de <a href="http://francoisamoretti.blogspot.com/" hreflang="fr">François Amoretti</a>. Il s'agit d'un livre à deux , non trois lectures, l'une pour les vraies lolitas qui pratiquent cette mode, l'autre qui concerne un public d'enfants (hélas, il y a toujours un public de chiards pour influencer la conception d'un livre d'images), et une troisième pour les adeptes parfaitement adultes des livres pour enfants que je crois très nombreux même si on en parle pas. Je veux dire que de nos jours il est tellement admis de lire des bouquins prestigieusement classés 9-12 ans (ce sont les meilleurs, Les Royaumes du Nord, Harry Potter, Roald Dahl) qu'il me parait évident qu'une frange moins grande s'adonne à une promenade de samedi après-midi dans le rayon en dessous, jeunesse, de leur bonne crémerie.</p>
<p>Du coup de part les publics variés qu'il brasse ce livre est également construit de façon mixte, mi encyclopédique mi livre jeunesse. Le mélange est plutôt habile. Pour revenir à nos trois publics, voilà ce que je me dis : si vous êtes de la catégorie amateuradultedelivrespourenfants ou de la catégorie marmouset (comme le dit Daria "j'aime pas les mômes, j'aimais déjà pas les mômes quand j'étais mômes" (de mémoire le jour où je le réentends j'édite) et du coup je collectionne les synonymes péjoratifs, je sais même pas d'où je les tiens mais rha j'ai encore digressé pardon), bref, une naine dans sa période princesse, je dis banco. Vous pouvez vous faire plaisir avec ce livre qui contient un certain nombre d'illustrations en peinture tradi à la jolie ambiance colorée, en particulier les pages dont les fonds ne sont pas blancs. En ce qui concerne la partie récit (je reviendrais sur l'autre quand je parlerais du public lolita) la mise en page est assez classique du genre, la typo idem et là par contre je n'ai jamais aimé les typos plus larges que ce que vous êtes en train de lire actuellement sur votre écran, mais c'est mon goût et le comble c'est que je suis sûre d'en avoir sûrement produit plein dans ma carrière d'étudiante parce que j'imaginais pas que ça sortirait aussi grand, l'hopital qui se moque de la charité. L'histoire se tient et l'ensemble me parait tenir toutes les exigences d'un livre jeunesse (originalité, technqiue, mise en page quoi), bref, c'est du travail de pro, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ? Avant internet, est-ce qu'on se posait des questions ? Est-ce qu'on se rendait compte que l'auteur derrière un livre existait dans notre dimension d'ailleurs ? Est-ce qu'il aurait mis un lien menant à une <em>plate-forme de blog</em> à la fin du bouquin ?!! (En tout cas ça non pas avant internet gros malin !)</p>
<p>Et qu'en est-il côté lolita ? J'ai trouvé que le livre ne s'éloignait pas de leur univers en tout cas, la lecture est fluide, j'entends par là que vous n'allez pas tiquer toutes les deux secondes sur un de ces termes mal-appropriés par lequel on remplace tout vocabulaire très technique pour le public lambda. De toutes façons c'est très simple, un terme, une mode, un artiste ? Expliqué derechef, et puis c'est tout ! Mais une lolita est avant tout une adulte donc les personnes allergiques aux livres pour enfants devront repasser, celles mitigées comme moi sur ce genre peuvent y aller beaucoup de choses compensent et puis si par chance vous êtes à la fois une lolita et une amateuradultedelivrespourenfants pour avez gagné le jackpot. Heureusement si le sweet ne vous branche pas comme moi (parce que quand même son ombre plane fortement sur ce livre ce qui fait que je ne vais pas le présenter à ma famille ou profs comme je comptais le faire à la base), la partie dite encyclopédique pourrait bien vous ravir. C'est un joyeux fourre-tout où François en profite pour faire passer quelques illusts' de son style noir&blanc, des fois que vous préfèreriez. Ce qui est marrant avec ce livre c'est que pour une fois il met en scène des lolitas. Que je m'explique, il est bon pour tout thème d'être plutôt décrit par associations d'idées. Pour vous donner une idée, les imprimés des robes lolitas ne sont pas du loli que je sache, il s'agit de contes de fées, de jeux de cartes, de becs, de portails (hahaha) mais pas de jeunes demoiselles elle-même en robes "rembourrées" comme dit odieusement Lucie. Donc je pense que ça peut s'appliquer pour l'art lolita et que finalement, dessiner des lolitas ben, c'est pas si courant ! (Ne comptons pas là-dedans les illustrateurs même japonais MALES bien sûr qui déforment le propos, illustration sexuée = pas lolita. Eh ouais.)</p>L'Empire des Dentelles #1urn:md5:775d49302146db8e2d888f16f93fdc9c2009-08-09T19:08:00+00:002018-04-02T15:26:33+00:00messalynLitchetcheur<p><img alt="" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/empiredentelles1.jpg" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="empiredentelles1.jpg, déc. 2009" /></p> <p>Ces derniers temps, forte de mon rengain d'intérêt pour le lolita, proche de mes goûts sans espoir pour les modes historiques, c'est tout naturellement que j'ai suivi un peu l'actualité du mouvement côté francais. Et voilà justement que cette année s'est constituée <a href="http://rougedentelleroseruban.blogspot.com/" hreflang="fr">une association</a> qui a édité <a href="http://empiredentelles.livejournal.com/" hreflang="fr">un fanzine</a>. Comme j'aime bien les fanzines mais qu'un savant mélange de flemme, de radinerie et de timidité m'empêche de faire à nouveau les conventions, je l'ai commandé. J'étais tout d'abord intriguée par la couverture, qui sur les photos donnait l'air d'un graphisme douteux tout bouché qui ne siérait pas du tout à l'élégance du mouvement lolita ! Une fois reçu -en mains propres- c'est heureusement mieux que ce que j'imaginais même si le titre fait très compacté, on distingue plutôt bien l'illustration de <a href="http://hatsumi-no-baka.blogspot.com/" hreflang="fr">Hatsumi</a>. Pas très convaincue par la bande blanche en bas, j'aurais préféré que l'illustration soit plus visible mais ce fanzine n'est en réalité pas vraiment un fanzine d'illustration. Car en fanzinat j'imagine bien que les règles concernant les accroches de titres sur une couverture passent largement au dessus de l'illustrateur qui ne va jamais penser à laisser des blancs et dans de telles conditions, autant mettre l'image en visibilité maximale n'est-ce pas ?</p>
<p>Question articles puisque c'est le plus important, ils sont bien pour commencer ce premier numéro. Néanmoins j'aurais quand même une remarque sur la lisibilité, et pourtant je suis pas du genre à faire des chichis là-dessus mais là, on ne lit décemment qu'à l'article sur <a href="http://francoisamoretti.blogspot.com/" hreflang="fr">Francois Amoretti</a>. Donc les filles, mollo sur le retour à la ligne, ya pas que les fanfiqueurs qui se font taper sur les doigts là-dessus ! Les articles donc sont bien écrits, comportent la bonne dose d'illustrations (mais peu si vous vous attendez à un fanzine d'illust, autant vous prévenir !) ou de photos, sont intéressants et comportent un bon mélange de généralités et d'actualités. Ca change du fanzine à thème bateau à sortie nulle-determinienne comme on disait du temps de Studio Live et du lycée, comparable à des nouilles déshydratée. Un petit encart sur une lolita en particulier rappelle qu'il s'agit d'un fanzine (c'est le genre de rubrique courante sur les artistes amateurs). Et à la fin, les lolitas nous font partager leur carnet d'adresse. En somme, un petit magazine posant des bases assez solides pour continuer tranquillement. Il semblerait qu'il s'étoffera plus tard car pour l'instant il est d'autant plus amaigri que chaque article doit être traduit en anglais pour être disponible à l'international, ce qui représente un surcroit de travail compensé par moins de remplissage qu'un fanzine classique.</p>
<p>À noter si vous le commandez, ne passez pas à côté des cartes et/ou des petits porte-clés de la marque <a href="http://www.lustynwonderland.com/" hreflang="fr">Lusty'n Wonderland</a> qui font l'objet d'une offre groupée...</p>Fées Divers #3urn:md5:284090788ec986ae341b6f2e12e72be52009-04-23T11:15:00+00:002018-04-02T16:49:12+00:00messalynLitchetcheur<p><img alt="Fées Divers n°3" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/fd3front.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></p> <p>J'ai eu le plaisir de recevoir tantôt dans ma boîte aux lettres le numéro 3 de <a href="http://feesdivers.fr/" hreflang="fr">cette revue</a> dont j'avais déjà parlé <a href="https://www.messalyn.fr/blog/index.php?post/2008/07/16/150-fees-divers-2eme-numero">ici</a>, dont le thème n'est nul autre que la nourriture & la boisson. Je vous sens tout de suite plus attentifs, dans un monde où pas un blog ne traite de la boubouffe, photos à l'appui, où les animaux, les poupées et tout et n'importe quoi tirent leurs noms de là la plupart du temps, culte au sucre et à la gourmandise et même aux rondeurs désormais assumées. Bref, pas forcément en adéquation avec quelqu'un qui petit, espérait qu'on inventerait une pillule pour remplacer le repas afin d'éviter la perte de temps (comme le dormir, et paf). Couverture beaucoup plus chaleureuse donc, j'aime bien le style de l'artiste (peintureee) quoiqu'un peu centrée, mais c'est tellement rien. Au final je m'attendais à bien plus de recettes, pas que je serais en mesure de les faire mais parce que ça aurait pu constituer une motivation à peu près suffisante (limite, limite) pour me décider à mitonner 2-3 trucs.<br />
<strong>parenthèse</strong> J'ai d'ailleurs en ma possession un livre assez sympa qui ne figure pas dans la promenade gastronomique litteraire or whatever they call it, intitulé "<a href="http://www.tana.fr/tana/items/La_cuisine_des_elfes/mapdir/type/theme/themecoll/2/" hreflang="fr">La cuisine des elfes, des dragons, des hobbits et autres créatures fantastiques</a>", né de la plume d'une femme de roliste : les recettes pourraient peut-être être traitées dans un livre ordinaire mais au moins c'est authentique et pas une idée à sous sorti de la tête d'un éditeur avide de sufer sur la vague. Et les photos sont agréablement mises en scène. <strong>fin de la parenthèse</strong><br />
<br />
Le mag m'a l'air une fois de plus bien documenté, attention ce thème gourmand ne signifie pas que toutes les rubriques vont se forcer à s'y plier, non au contraire, je l'ai à peine senti passer car certaines des rubriques majeures en sont bien éloignées (rubrique art, ou encore cette fameuse rubrique qui retrace toute la genèse d'un conte, ici Blanche-Neige, ok elle mange une pomme mais elle le fait comme elle accepte son peigne et son corsage donc c'est moins signifiant que par exemple Hansel & Gretel). Côté peuple fé, on est déjà plus près de l'auberge (présentation des races proches du thème).<br />
<br />
Sur ce je vous laisse sur votre fin avec cette chronique aussi inachevée que ma lecture du mag (OMG OMG comment ai-je pu prendre sur mon précieux temps de travail presque en retard pour faire des choses aussi futiles que lire ou bloguer !!§!!§ :flansurprised: )</p>Fées Divers #2urn:md5:1497250fde3ef122f9fbdd8d1d6f17d22008-07-16T14:11:00+00:002018-04-02T17:53:06+00:00messalynLitchetcheur<p><img alt="Fées Divers n°2" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/FD2couvb.jpg" style="margin: 0 auto; display: block;" /></p> <p>Aujourd'hui je vais essayer de parler d'une revue découverte l'année dernière, qui ne vient pas de sortir son deuxième numéro c'était il y a bien deux mois et demi mais eh, la rédaction aussi était en retard. Certes peu de pélerins lisent ces lignes mais qu'importe parce que l'intérêt c'est de proposer une petite passerelle entre les circuits internetiques féériques et celui dans lequel s'inscrit le présent blog, c'est-à-dire plus ou moins les blogs de dessins. C'est qu'il y a en effet un monde entre les recherches de la rédaction et un classique fanzine manga spécial "fées", établissant au mieux, mais rarement, un parallèle entre un style de dessin japonisant & le folklore du même pays. Fées Divers est donc résolument orienté folklore, oui même si le mettre en parallèle avec l'urbanisme (féerie urbaine est le thème du deuxième numéro) ne semble pas évident au premier abord. Ce folklore si souvent oublié au profit de créations généralistes, un lutin, pas très précis, une fée, c'est-à-dire une humaine aux moeurs différents, qui ne connaît qu'un métier (c'est bien humain ça) celui de poser pour des artistes - elle n'a pas d'histoire. Avec pour conséquence de la malheureuse prédominance des artistes reconnus mâles, des allures de bimbo, lèvres pulpeuses (pouah j'ai horreur de ça, j'aime les lèvres fines comme Colette), et les femmes ont suivi le mouvement, et voilà l'état du paysage illustratif fantasy actuel (professionnel... chez les amateurs, ce seront d'Anonymes femelles typées manga). Oui en effet je n'avais pas l'intention d'embrayer directement sur la revue :flangreen:</p>
<p>Certes, je ne pousse pas vraiment du côté de la presse, et il existe déjà des revues sur "tout ça" que je ne lis pas. Alors quelle pourrait être l'originalité de Fées Divers ? On pourrait penser au contenu exclusif, oui, les nouvelles, les poèmes. J'aime bien le cru de ce numéro, particulièrement ce début de nouvelle de Charles de Lint, actualisation semble-t'il d'une fameuse histoire de H.C. Andersen. Fées Divers nous propose non seulement des textes généreusement fournis par les auteurs mais également leur propre recherche de textes anglophones à faire partager au lecteur (donc même lorsque le texte était déjà publié comme <em>Notre Dame du Port</em>, le mérite de la traduction revient à FD). Le zine présente donc également en toute logique des sélections de livres, comic-books, jeux etc Un dossier sur le thème du numéro, un intéressant "guide du conte" traçant pour cette fois la chronologie de la Belle au Bois Dormant (ah le conte de fées, ce pan littéraire difficile d'apprécier et d'expliquer pourquoi on l'apprécie quand tant d'illustrateurs actuels l'ont infantilisé, parfois les mêmes qui reprochent à disney d'être disney, enfin... (héhé ironiquement La Belle au Bois Dormant est un de mes disney préférés)). <em>Oops I did it again.</em> Pour revenir au zine on peut dire qu'il met particulièrement l'accent sur son aspect illustratif, malgré sa publication en n&b, avec interview d'artistes (ici Nati, avant Kreestal), making-ofs d'illusts et la présence renforcée sur ce numéro d'un illustrateur, <a href="http://coliandre.acerb.be/" hreflang="fr">Xavier Collette</a>, connu sur internet sous d'autres pseudos mais je voulais caser deux fois Colette. Il apporte sa touche tout du long du magazine, de la couverture, classe, article consacré, pour finir sur la Gazette de Fairyland, done for the lulz puisque pour conclure ce numéro on abandonne ses recherches et documentations pour une fausse feuille de chou parodique sur le monde des contes (ça pourrait être le quotidien de Fort, Fort Lointain en fait...).<br />
<br />
Le site de la revue vient d'être relooké : <a href="http://feesdivers.fr/" hreflang="fr">ici</a>. Ce nouveau design est très joli mais je préférais de loin la mise en forme de l'ancien (encarts numéro en cours, à l'honneur, ou partenaire, titres-images). Mais c'est bien connu que je déteste les sites blogs-alike. (Et ceux sans bannière)</p>"Les oiseaux du ciel"... et les autres.urn:md5:073bb23aa5df9a612f761dfcec18f8102007-10-27T00:02:00+00:002017-12-19T13:25:52+00:00messalynLitchetcheur <p>Dame, je viens de finir le dernier roman d'Alice Thomas Ellis sur lequel je pourrais mettre la main avant longtemps. En fait je lis tellement en ce moment que j'ai pensé que c'était l'occasion de faire ce qui m'avait toujours trotté en tête : causer littérature. C'est que j'ai une carte de bibliothèque moi monsieur.<br />
<br />
<img alt="" src="https://www.messalyn.fr/public/bouquins/lesoiseauxduciel.jpg" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " title="lesoiseauxduciel.jpg, déc. 2009" /><br />
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Les romans d'Alice Thomas Ellis mettent souvent en scène des héroïnes qu'une crise récente (séparation, deuil, mariage !) a déconnectées de la réalité. Les jours s'écoulent qu'elles commentent avec ironie, pas vraiment conscientes de se moquer. Il s'agit de romans familiaux, sûrement la vision de l'auteure d'une famille british classique : la mère aura élevé ses enfants dans la religion mais sans y mettre de la ferveur, et mène a présent une vie douillette, invite les voisins pour le thé. La fille, propulsée dans cet univers n'y trouve pas la même douceur que sa parente mais ironiquement semble plus croyante qu'elle. La religion est toujours présente chez Alice Thomas Ellis, comme un fait entendu sur lequel l'auteure heureusement n'argumente pas. "Dieu" s'intègre même plutôt bien dans ce genre de roman car il ne fait que renforcer l'isolement de l'héroïne, le monde immatériel par lequelle elle observe l'autre, la vie banale qui s'apprête pour le clash. Inutile de préciser que notre jeune femme ne fait rien paraître de ses réflexions intérieures, y opposant un masque des plus mornes.</p>
<p>Autre thème récurrent : l'esprit de Noël. Les préparatifs de Noël, chez Thomas Ellis, c'est tous les jours le lendemain de Noël, et les fêtes de Noël celles auxquelles on assiste sans y participer. J'avais tapé une scène rigolote pour illustrer cet article mais j'ai choisi un passage moins drôle mais plus court et surtout vers le début du roman... un passage "type".</p>
<blockquote>
<p>"Te souviens-tu des thés que nous préparait Mme Lewis à Melys y Bwyd ? demanda-t'elle au bout d'un moment, sa mémoire ravivée par les fleurs sauvages brodées sur le napperon qui recouvrait le plateau.<br />
- Non, mentit Mary.<br />
- C'était merveilleux, mentit sa mère."</p>
</blockquote>
<p>Sinon j'ai peint des feuilles d'automne cette soirée pour le design de mon site. J'ai repoussé ma rentrée chez moi (et notamment le visionnage des premiers épisodes de la saison 4 de Desperate Housewives) pour ça alors je les mets !<br />
<img alt="" src="https://www.messalyn.fr/public/painter/Ivo3.jpg" /><br />
C'est pas les premières feuilles que je peins de cette manière et à mon avis, pas les dernières ! <img alt="" src="https://www.messalyn.fr/public/monsieur_flan/monsieur_flan_green.GIF" /><br />
<br />
(Vous avez vu j'introduis Monsieur Flan sur ce blog, mais alors lui, pas touche ! C'est mon petit flan à moi)</p>The legend of Dunluceurn:md5:4e4deb3c59e2ca267ad12b625501536c2006-11-05T10:30:00+00:002017-12-19T13:50:59+00:00messalynLitchetcheur<p>Pas de net ce weekend, un extrait de livre pour patienter, il s'agit d'une des histoires du livre <em>Tales of the Banshee</em> par Patrick F. Byrne.</p> <p>On the northern coast of Antrim, about midway between Portrush and the Giant's Causeway, perched on a rock, almost separated from the mainland by a precipitous chasm, stand the ruins of the castle of Dunluce. In the fifteenth century, Maeve, the only daughter of the Lord of Dunluce, a girl of seventeen, lived with her father in the fortress. Gentle and charitable, she rose at dawn, and spent her day helping the poor dependants who lived on the estate. During one of her walks she met a handsome cavalier, and thereafter encountered him many times, falling in love with him. Where he came from she did not know, but eventually the news of their meetings reached the ears of her father, MacQuillian, who had plans to wed her to the son of a rich and powerful neighbour.<br />
But the girl decided she would rather die than marry someone she did not love, so she began to knit a shroud. One day her father found her at work on it and asked, 'Is this your bridal dress ?'<br />
'No father,' she replied, 'it is my shroud.'<br />
'A shroud ! We shall see to that.'<br />
'Yes father, you shall see it.'<br />
The enraged father then decided to lock her up in one of the towers, where she was obliged to make her own bed and sweep her room. One day her father came to the door and said 'Only promise to wed the noble chief I have selected for you, and you shall have your freedom.' She didnt answer. 'What have you decided ?' he shouted.<br />
'To sweep my room.'<br />
'For how long ?'<br />
'Forever'<br />
'Are you still making your shroud ?'<br />
'Its finished. You shall see it.'<br />
Seeing that nothing would change her mind, the Lord began to feel remorse. Either he must yield, or she must die. He found out who the mysterious lover was. His name was Reginald, a brave youth, of noble birth and wealthy. He made a decision - he would not yield, but would still save his child.<br />
One day, as a storm raged outside and the thunder pealed, Maeve was weeping in her teuret (?). That morning her father had left the castle with an escort of soldiers and was due to return for some days. To her surprise she heard the key turning in the lock, and the door opened. It was one of her father's servants.<br />
'You shall be saved, he awaits you,' said the man. 'Follow me'.<br />
He led her to the cavern below the fort where her lover greated her. He said that having heard her father was leaving he had bribed the servant who had freed her. She got into the small boat her lover had waiting, and the frail craft set on the stormy sea.<br />
From a window her father watched; the escape had been part of a plan he concocted, pretending to leave, but secretly re-entering the castle. The servant had been his accomplice. MacQuillian rejoiced to have discovered the means of restoring life and happiness to his daughter without in any way sacrificing his pride.<br />
His eyes were on the little boat as it made its way through the raging sea. 'Alas,' he said, 'that I should be obliged to see my daughter driven from home, and myself the cause of it. They think of nothing at the moment but their love. It matters not, I saved her.'<br />
But just as he spoke he saw the boat rise up on top of a large wave and suddenly disappear. He rushed out and called to his men to try and save her, but it was too late. She had disappeared for ever.<br />
For weeks, the father, mad with grief, walked along the shore calling on his daughter. One day, passing under the tower where she had shed so many tears, he looked up. A strange vision ! Maeve was at the bars of the window clad in her shroud with her broom in her hand. Bereft of reason, her father cried - 'For how long ?'<br />
'For ever' came the reply, and the figure showed him her shroud saying, 'It is finished as you see.'<br />
She became the Banshee of the family, but since the family died out she appears no longer. But they say that one can still hear her broom sweeping on a quiet, calm day.</p>