En tout cas j'adore parler de Lolita avec elle. Avant je croyais et disais toujours que j'aimais parler boulot avec elle, mais ça revient un peu au même car elle fait partie de ces quelques personnes qui ont essayé de jouer un rôle un peu plus important pour cette passion, avec son forum, puis l'association etc… Bon, le Lolita reste un mouvement peu professionnalisé, sauf pour les gens qui font du textile et quelques rares illustrateurs/illustratrices, et encore principalement japonais. Il y a encore 1-2 ans, j'étais même convaincue que le Lolita resterait désespérément de l'amateurisme, ce qui me déprimait car j'aurais aimé exercer mon métier dans ce secteur. Bon, pas intégralement, j'ai d'autres centres d'intérêt, mais peu de temps pour tous les honorer alors il faut parfois faire des choix, dédier des périodes entières à certains univers histoire de construire quelque chose.

Mais par chance, et grâce au Classic OTT, le Lolita ne s'est pas essoufflé, même si l'époque bénie de la simplicité est loin derrière nous — je ne parle pas seulement de la simplicité d'une tenue. J'aimais savoir que ce mouvement était en accord avec mes goûts et qu'il y avait toujours quelque chose pour moi dedans. Maintenant qu'un sacré pourcentage du Lolita ne représente plus ces valeurs, le tri que je faisais sans y penser est désormais présent à mon esprit. Mon intérêt n'est plus autant renouvelé par des créations des acteurs du milieu car une bonne partie d'entre eux se sont concentrés sur d'autres objectifs. J'ai vu naître des sentiments nouveaux tels le what-the-fuckisme, la désespérance, puis la résignation XD. Heureusement que je n'ai pas le budget pour acheter régulièrement, car la recherche est devenue franchement fatiguante maintenant que les plus belles pièces ont pris quelques années. Des tas de lolitas fascinantes ont changé de vie, ne partagent plus de la même façon. La simplicité, c'était l'inexistence de toutes ces choses.

Bref. En tout cas, je souhaite bonne chance à l'équipe de Rouge Dentelle & Rose Ruban qui semble partie pour se renouveler un peu (pas l'équipe, leurs activités). Ainsi, contrairement à ce que semblaient indiquer ses espaces webs encore récemment délaissés et éparpillés (hormis peut-être le Facebook), les inscriptions à l'asso sont toujours ouvertes et l'équipe a apparement toujours des idées, de quoi conserver sa longueur d'avance ! Ca me met du beaume au cœur un peu comme quand François Amoretti (note: je vais spammer son site — poudré de frais & fier comme Artaban — à toutes les occasions, ne vous en déplaise) se met à reparler de bouquin lolita. Depuis mon dernier billet, il a rédigé toutes les descriptions de son portfolio, ça ne pouvait que faire remonter des souvenirs. Que ça se fasse ou pas n'est pas important, que le Lolita reste une muse l'est.

Bon, j'ai évidemment beaucoup digressé. Et tant que mon blog ne sera pas relooké avec une zone d'écriture plus large et une typo plus lisse et plus avenante, vous trouverez certainement que j'écris des tartines. Je ne suis pas terrible en compte-rendus, je crois. En sortant du salon de thé le temps s'était amélioré (« éclaircies » ne signifie pas la même chose à Paris et en Provence). J'avais emmené mon appareil photo car si j'imagine aisément des photos en solitaire dans la Nature, à deux la ville me fait moins peur. En plus, si j'avais un reproche à faire à Nella, ça serait (un comble pour un modèle) de ne justement pas assez se montrer en lolita ! (hormis quelques défilés). Je comprends, aussi. Dans le Lolita aussi, il y a des poseuses, des opportunistes, etc… il y a de quoi se poser des questions sur ses démarches. Mais j'ai toujours eu ce sentiment que le Lolita n'incitait pas qu'à la consommation, mais aussi à la contribution. Y compris, la simple contribution visuelle. Moi, j'aime voir ce qui se fait dans ce milieu. J'aime voir le goût des gens pour la composition de tenue, j'aime quand ils me montrent des lieux qui mettent en valeur ces vêtements, et j'aime les lire… Aix, à la nature si sèche, a heureusement un centre-ville très mignon avec ses petits pavés, ses lampadaires, et la lumière du Sud (quand je pense à tout ce gâchis de forêts, en région parisienne). Oui, cette ville manque de luxuriants jardins publics (sauf le Pavillon Vendôme) et de serres (c'est beau les serres), mais pour le reste, si on arrive à esquiver le flot continuel de touristes, il y a moyen de se tirer de jolis portraits ! En plus, Nella est si photogénique ! La dernière fois que je me suis prise en photo, j'ai du faire +140 prises pour avoir quelques jolis profils… C'est pourquoi je vais spammer ma sélection de photos, vu que par habitude du manque de choix je garde toutes les bonnes ^o^;

Nella and Messalyn in Aix-en-Provence Nella and Messalyn in Aix-en-Provence Nella and Messalyn in Aix-en-Provence
Nella and Messalyn in Aix-en-Provence
Nella and Messalyn in Aix-en-Provence
Nella and Messalyn in Aix-en-Provence
Nella and Messalyn in Aix-en-Provence
Nella and Messalyn in Aix-en-Provence

Meanwhile… Le chapitre « Bergamote » de mon site s'est refermé il y a 3-4 jours, quand j'ai bougé le blog à la racine du site. Je n'ai pas souhaité que mon blog soit une rubrique de mon portfolio professionnel (qui a lui reçu tout le contenu de Berga). Je suis très attachée à mon pseudonyme — c'est même le point de départ de mon rejet des réseaux sociaux forçant l'utilisateur à utiliser noms et prénoms (c'est contraire à une règle élémentaire de l'Internet, bon sang !), même avec la possibilité de contourner ladite obligation. Il y a longtemps déjà j'essayais de faire comprendre aux autres que je souhaitais l'écrire en minuscule, alors le détourner… et ce, bien que dans la mythologie messalynienne de 2002, l'Impératrice Messalyn a un nom de famille ! Eheh… Google+ m'intéressait, mais Google a tendance a vouloir regrouper ses services sous mon nom prénom et je l'emmerde. Certaines choses, heureusement, ne changent pas : j'aime toujours autant les thés à la bergamote.

nowdrinking : Roi des Earls Grey (rien de moins), Mariage Frères